Tout commence par une grande fatigue. Puis le narrateur n’arrive plus à aller à l’école, tout est lourd au point il faut se rendre à l’hôpital. Là, les murs se referment sur lui, les médecins et les infirmières en ont presque peur tellement les résultats restent flous. Le narrateur ne comprend pas ce qui le ronge et l’immobilise, il sait seulement que le temps passe, que ses vêtements ne lui servent plus à rien, que son adolescence se déroule loin de lui. Et pourtant, il faut garder espoir…
Ce récit poétique signé Jean-Christophe Réhel parle de maladie, de résilience, d’espoir et d’une vie adolescente différente de ce que la plupart connaissent quoique tout aussi intense. Vu le nombre et la qualité des figures de style employés, ce recueil, bien que court, vise un lectorat intermédiaire.
Ceci étant dit, on est d’abord frappé·e par la force des images de Jean-Christophe Réhel et celles-ci se déploient au fil des lectures. Multiples et diversifiées, les métaphores permettent de voir la maladie à travers un caléidoscope d’éléments et de faire ressentir le désarroi du narrateur. C’est un récit tout en douceur malgré le côté anxiogène du propos, ancré dans l’adolescente tout en étant « hors du temps » dans cet espace particulier qu’est l’hôpital. Je vous conseille de le lire lentement étant donné la thématique et la forme, mais c’est un récit marquant, frappant, porté par la lumière et l’espoir bien que la finale laisse des zones d’ombre. À découvrir !
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