Pourquoi se fait-on si souvent parler du consentement ? En quoi les acquis de la société influencent-ils notre vision de ce qu’est consentir ? Qu’est-ce que la culture du viol ? Quel est l’impact de la rédaction des lois sur les dénonciations, sur la justice ? Comment devrait-on aborder le consentement dans nos relations interpersonnelles ?
Publié dans la collection Atl, ce très court essai signé Marie-Charlotte Garin va au cœur de son sujet et offre une lecture éclairante et accessible.
« Tout est histoire de pouvoir hérité, de femmes non-respectées et de consentement bafoué. »
Ainsi commence cet essai, avant que l’autrice se reprenne elle-même, remarquant qu’elle va trop vite et qu’il faut revenir à la base. Et c’est exactement ce qu’elle fait, rappelant ce qu’est e consentement et la culture du viol, expliquant aussi pourquoi ce dernier terme peut choquer, mais aussi ce qu’il signifie vraiment. Et peu à peu, au fil du texte, on ne peut que repenser à cette première phrase et à ce qu’elle implique. À notre réaction face aux procès médiatisés et à leur traitement des victimes.
« Le viol est l’un des seuls crimes où la victime a le sentiment que la procédure repose sur sa crédibilité, plutôt que sur le non-respect de son consentement par l’auteur. »
Attention, c’est un bref essai ancré dans la justice française, donc pour un lectorat québécois, la partie plus axée sur la rédaction de la loi pourrait être moins parlante, mais la réflexion autour n’en reste pas moins percutante, pertinente et d’actualité.
Ayons le consentement enthousiaste !
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