Craftquest tome 1 – Joueuse d'élite

Peu importe ce qu’en pense son ancienne meilleure amie, Lila a une passion : CraftQuest. En ligne, avec les Suricates, l’adolescente devient une aventurière rusée et habile, utilisant toute son imagination pour tendre des pièges à ses ennemis et voler leur drapeau. Néanmoins, quand les producteurs du jeu lui envoient une invitation pour une compétition, Lila hésite. Ça a l’air d’une arnaque, non ? Mais si c’était vrai ? Si elle avait l’occasion de se mesurer à d’autres joueurs ? Qu’aurait-elle à perdre ?

Premier roman de l’experte en littérature jeunesse Lucie Kosmala, le premier tome de la série Craftquest entremêle adroitement jeu vidéo et quotidien dans une intrigue relevée en termes d’action et d’émotion. Pour tous et toutes.

L’avis de Sophie

Un premier roman est toujours particulier, notamment parce qu’on sent souvent que l’auteur·rice a envie de mettre dans son récit beaucoup d’éléments importants pour lui ou elle. Parfois c’est fluide, parfois moins. Ici, on est dans le premier cas. Oui, j’ai eu l’impression que Lucie Kosmala avait voulu mettre tous les ingrédients d’un bon livre dans ce premier récit : un peu de cute, une touche de magie, de l’action, des ennemis, des aventures… J’ai aussi senti par moment que l’écriture cherche où se poser. Toutefois, l’équilibre est atteint dans l’action, les descriptions des parties de Craftquest et les dialogues entre les joueurs. Elle-même grande joueuse, l’autrice parvient à clarifier l’univers du jeu préféré de Lila et à rendre passionnantes les descriptions des joutes auxquelles se livrent les personnages (ce qui n’était pas gagné pour moi) ! On sent aussi que son récit est ancré dans le réel et l’actuel, notamment avec Lila qui écoute des streameuses. Une large place est par ailleurs faite à la posture des femmes dans les jeux vidéos et il est intéressant de voir que, si certains commentaires sont détestables, dommageables pour la confiance de RedF0x, la plupart des joueurs réagissent positivement à la présence des filles en ligne. Bref, encore ici il y a un bel équilibre : sans cacher la vérité, on ne diabolise pas tout !  

Merci à Casterman pour le service de presse !