Evan a toujours été à part à l’école parce qu’il ne possède pas d’appareils technologiques à la fine pointe, ses parents refusant de céder à l’attrait de la facilité. Mais lorsque l’adolescent parvient à mettre la main sur un billet gagnant d’un concours offrant à ceux qui le détiennent la chance d’habiter une semaine dans une maison entièrement contrôlée – et c’est le bon terme – par une intelligence artificielle, ses parents acceptent de tenter le coup. Aux risques et périls de toute la famille…
Récit de science-fiction aux accents horrifiques, Le diable 2.0 propose une intrigue tournant autour des thématiques de l’IA, de la marchandisation de la technologie et de la famille. Écrit dans une langue accessible et ponctué de nombreux rebondissements, ce roman peut rejoindre tous les publics.
Longue histoire courte, ce livre s’est perdu entre sa livraison chez moi (dans un coin de ma cour où je ne vais jamais) et sa réception éventuelle, ce qui explique tout le temps que j’ai mis à vous en parler. En vérité, je l’ai lu dès que j’ai mis la main dessus puisque je suis vraiment fan de la collection Hanté et que ce livre-ci fait des promesses intéressantes avec cette idée d’intelligence artificielle machiavélique.
D’ailleurs, les promesses sont tenues au fil de cette histoire qui dérape facilement et donne froid dans le dos sur un possible futur contrôlé par l’intelligence artificielle. Aurélie C. Moulin nous fait ainsi passer du paradis à l’enfer alors que la vie d’Evan et des siens est de plus en plus compliquée, voire carrément dangeureuse. L’intelligence artificielle les accueille dans un milieu génial, mais son contrôle total de tous les paramètres et sa grande susceptibilité la rendent de moins en moins sympathique jusqu’à ce qu’on glisse dans l’horreur.
Efficace, rythmé par les multiples retournements de situations surprenants, ce Diable 2.0 est une excellente mouture de la collection. Je recommande !
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