Microphobie

 
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Sophie a aimé ce livre

Lorsqu’un corps est retrouvé sur le toit d’un édifice en Bretagne, l’inspecteur Kowalski est chargé de l’affaire. Toutefois, il découvre bien vite que la victime n’était pas innocente et qu’elle aurait été elle-même un sniper en attente d’une cible. Remontant les pistes, l’inspecteur entre bientôt dans le monde de la pharmaceutique et des nanotechnologies et il fait le lien avec des corps qui, un peu partout dans le monde, explosent grâce à l’action d’un tout petit insecte de métal. Duane Carter, un esprit un peu fou, mais très doué, aurait en effet créé ces petites bêtes pour sauver l’humanité… qui a donc détourné son but premier? Et quel est son lien avec Gary Plyton, magnat de la pharmaceutique?

Thriller biologique qui plonge le lecteur dans l’univers bien particulier des nanotechnologies, Microphobie est un roman au langage cru et aux descriptions efficaces. Portée par une narration double qui suit l’enquête de l’inspecteur Kowalski et permet aussi d’entrer dans la tête de l’esprit malade de Duane Carter, le livre est constitué de chapitres courts qui permettent un rythme rapide et exacerbent la tension. Attention toutefois, la violence de certaines scènes et l’aspect très réaliste des descriptions pourraient choquer les lecteurs non avertis alors que le langage de certains personnages, parfois près de l’argot, pourrait être difficile à comprendre pour les lecteurs intermédiaires québécois.

Mon avis

Emanuel Dadoun arrive à créer dans Microphobie de superbes ambiances en seulement quelques lignes . Si les premiers chapitres promènent le lecteur aux quatre coins du globe et peuvent être déstabilisants à cause du nombre de lieux et de personnages à apprivoiser, ce que j’ai d’abord remarqué c’est la beauté de la plume et cette capacité à mettre en images la réalité. Puis l’intrigue a pris le dessus, les personnages principaux se sont dessinés et je n’ai plus été capable de lâcher ce roman où règne une tension constante.

J’ai beaucoup aimé le côté très visuel de l’écriture ainsi que la narration qui permet de découvrir de l’intérieur l’esprit du tueur, un être cinglé dont on découvre peu à peu toute l’ampleur de la folie. J’ai seulement eu un peu de difficulté avec le nombre de détails crus de certaines scènes. C’est presque cinématographique comme plume alors quand on entre dans les détails de l’explosion d’un corps, c’est un peu intense…

À noter que l’inspecteur Kowalski est aussi en vedette dans le roman Lazarus du même auteur, mais Microphobie peut se lire indépendamment.

Pour l'entrevue éclatée que Emanuel Dadoun m'a accordée, c'est ici !

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Les Effacés et Décollage immédiat

Merci aux éditions Sarbacane pour le roman!


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 22 août 2012.
Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)

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