Projet Ithuriel

 
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  • Fiche technique
  • Titre : Le projet Ithuriel
  • Auteur : Michèle Laframboise,
  • ISBN : 9782895972754
  • Éditeur : Éditions David
  • Année de publication : 2012
  • Nombre de pages : 300 pages
  • Niveau de difficulté : avancé
  • Public cible : 14 ans et plus
  • Genre : Science-fiction
Sophie a apprécié ce livre

Dans un Montréal futuriste où les pauvres ont de la difficulté à survivre et où les riches rivalisent d’opulence, un scientifique travaille sur une idée révolutionnaire : le projet Ithuriel. Hanté par ses souvenirs de la guerre, Hadi, devenu Xavier Peacegiver, a créé une petite fille dont l’âme peut sortir de son corps pour aller pénétrer dans l’esprit de tous. Elle est ainsi capable de déjouer les complots et de manipuler les esprits. Élevée dans un cocon, préservée de la vie réelle, Lara fait confiance à Xavier. Jusqu’au jour où une expérience tourne mal et qu’elle accède au monde réel où elle rencontre Cassandra, une artiste de cirque, ainsi que Stephan, un repris de justice.

Roman d’anticipation qui dresse un portrait assez noir de Montréal, devenue en 2042 une ville gouvernée par les médias et les entreprises, Projet Ithuriel est un récit parsemé d’actions, mais où l’élément qui ressort le plus est la critique sociale. Complexe et riche de beaucoup d’éléments, le livre demande au lecteur d’être actif pour créer du sens avec les indices offerts et, malgré certaines insertions graphiques qui apportent un beau dynamisme, il s’adresse à des lecteurs experts, jeunes adultes ou adultes.

Mon avis

C’est un texte très complexe que ce Projet Ithuriel et, même si l’intrigue m’a captivée, je dois dire que je ne suis même pas certaine d’avoir tout compris alors que j’en ai pourtant lu chacune des lignes. Il faut dire que Michèle Laframboise ratisse large et que les lignes dramatiques sont nombreuses.  L’idée de base du projet Ithuriel et de cette petite Lara, qui est en elle-même une arme terrifiante, m’a beaucoup plu, mais j’ai mis du temps à comprendre ce qui l’entourait. Il faut dire que rien n’est expliqué au départ et que ce n’est qu’à partir du milieu du roman que nous commençons à obtenir des réponses à nos multiples questions. En outre, j’ai parfois eu l’impression que la critique sociale voulait toucher à trop d’éléments et qu’on y perdait ainsi le fil de l’intrigue. Les passages du défilement des nouvelles en sont un bon exemple. Il y en a sur de multiples sujets et on ne sait pas trop ce qui est important pour l’intrigue ou ce qui est décrit simplement pour créer l’univers.

En bref? Une idée de base fascinante, mais un projet peut-être un peu trop ambitieux pour le format du roman.

 

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Le pisteur de vinyles et Birth Marked

Merci aux Éditions David pour le roman!


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 2 novembre 2012.
Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)

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