Ferrailleurs des mers

 
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À la fin du XXIe siècle, les changements climatiques ont fait des ravages, transformant la carte mondiale. Terrassée par des ouragans nommés Tueuses de villes, la Nouvelle-Orléans est rendue une zone de tiers-monde où chacun essaie de survivre. Nailer fait partie des adolescents maigrelets qui sont envoyés dans les bateaux échoués pour y récupérer le métal qui sera fondu et vendu aux grandes entreprises du continent. Toutefois, après une tempête qui a détruit ses maigres possessions, il trouve un bateau moderne échoué sur la plage. Ce dernier pourrait être sa chance de s’en sortir avec tout ce qu’il contient, mais Nailer se retrouve face à un choix déchirant. En effet, s’il veut profiter de ces richesses, il doit sacrifier la jeune fille qu’il a découverte à bord. Mais celle-ci promet à l’adolescent une vie meilleure s’il l’aide à s’en sortir…

Ferrailleurs des mers est une dystopie qui propose un univers basé sur les drames causés par les changements climatiques. Abordant les thèmes du travail des enfants, de la famille, de la rivalité, de la loyauté et de l’attrait de l’inconnu, l’auteur propose une aventure riche en rebondissements de toute sorte. L’ensemble est toutefois assez complexe et s’adresse aux lecteurs avancés.

Mon avis

Ferrailleurs des mers m’a attirée par son côté un peu trash, un peu lugubre et je n’ai pas été déçue. En effet, l’univers imaginé par l’auteur est noir et dresse un sombre portrait de nombre avenir. Il est d’ailleurs d’autant plus terrifiant qu’il semble très réaliste et basé sur des conséquences des changements climatiques que l’on voit déjà apparaitre. J’y ai cru à ces Tueuses des villes…

Côté récit, il est intéressant de voir comment Nailer se construit au fil du récit avec les choix déchirants qu’il doit faire et les décisions qu’il prend. Toute la relation avec son père est aussi très riche, l’auteur réussissant à bien montrer comment, malgré la violence qu’utilise le paternel, le fils a de la difficulté à couper le lien familial si fort. Si le début est un peu lent à se mettre en place, l’histoire prend ensuite son envol et est remplie de rebondissements, proposant au lecteur de quitter l’univers des ferrailleurs pour atterrit dans celui des pirates des mers, encore plus mouvementé. En outre, le roman offre des pistes de réflexion, notamment avec cette question des mi-hommes créés à partir d’animaux et d’humains et qui sont supposés avec une loyauté infaillible envers leurs maitres.

Seul bémol pour ce qui est de l’histoire, cette dernière démarre réellement avec la décision de Nailer de suivre Nita, mais on comprend mal son attachement à l’inconnue parce que l’auteur a été avare d’éléments la concernant. Il est donc parfois difficile de croire que l’adolescent puisse la suivre les yeux fermés…

À noter, c’est le premier tome d’une dystopie, mais l’histoire de Nailer est ici bouclée. En effet, le deuxième tome met en scène deux enfants différents qui viennent en aide à Tool, un des personnages secondaires des Ferrailleurs des mers.


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 17 janvier 2014.

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Ferrailleurs des mers
Paolo Bacigalupi
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