Il a suffi d’une phase pour que Sadie Elizabeth Allen ait le coup de foudre pour Garrett Delaney. Depuis deux ans, les deux adolescents partagent tout et se passionnent pour le rock indépendant anglais, les grands classiques de la littérature et les films de répertoire. Mais Garrett n’est pas le petit ami de Sadie, au grand désespoir de cette dernière, seulement son meilleur ami. Toutefois, tout va changer cet été-là quand elle apprend qu’elle n’est malheureusement pas retenue avec Garrett au camp d’été consacré à l’écriture. Le jeune homme passera six semaines dans les forêts de la Nouvelle-Angleterre tandis que Sadie devra se trouver un boulot pour combler le vide laissé par son ami. Peu à peu, l’adolescente réalisera que son amoureux imaginaire ne se manifestera jamais et profitera de son été pour établir un programme de détox. L’objectif : s’affranchir une fois pour toutes de Garrett Delaney.
Six semaines pour t’oublier est un roman réaliste et léger s’adressant aux lecteurs intermédiaires de 12 ans et plus et touchant aux thèmes de l’affirmation de soi, de la dépendance amoureuse et de l’amitié.
Quelle belle lecture rafraichissante! Six semaines pour t’oublier d’Abby McDonald est un petit bijou frais et pétillant. Sous ses allures de roman rose bonbon (la couverture donne vraiment cette impression), le récit des déboires amoureux de Sadie se révèle être un roman sur la dépendance et l’indépendance amoureuse, l’importance de l’identité personnelle et les relations en général.
Le récit ne casse pas le moule : une jeune fille, amoureuse d’un garçon qui ne la voit pas, tente de l’oublier avec l’aide d’une bande d’amis excentriques. Pourtant, j’ai adoré ce livre ! Dès la première page, il est impossible de le lâcher. L’écriture est fluide, le ton est léger, c’est drôle, c’estfrais et il y a des références littéraires. Par exemple, Au moment de sa rencontre avec Garrett au début du roman, Sadie a 14 ans et elle est installée dans un café, le nez perdu dans un recueil de poésie de Pablo Neruda. Par ailleurs, J’ai surtout aimé la narration à la première personne qui convient très bien au côté introspectif de Sadie. C’est pendant ces moments d’introspection que le roman dépasse le simple récit à l’eau de rose et devient une réflexion sur l’identité personnelle et le bonheur de vivre simplement pour soi et non pour les autres.
En bref, Six semaines pour t’oublier est une histoire fraîche et divertissante qui m’a mis le sourire aux lèvres.
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