Panic

Chaque été, tous les élèves de terminale de la petite ville de Carp peuvent participer à Panic. Personne ne sait comment a commencé ce jeu ni qui en a décidé les règles, mais tous ceux qui sont assez courageux pour sauter du pic lors de la soirée d’inauguration sont en lice et peuvent ramasser la cagnotte finale de plus de cinquante mille dollars. Suffit qu’ils se rendent jusqu’au duel final en battant les autres concurrents et, surtout, en surmontant leurs peurs. En effet, chaque épreuve est plus dangereuse que les précédentes et plusieurs n’en sortent pas indemnes.

Cette année, Dodge, Natalie, Ray et Heather font partie des participants, chacun ayant décidé de jouer pour des raisons qu’ils ne souhaitent pas révéler. Qui se rendra jusqu’au bout?

Suspens mettant en scène un jeu cruel, Panic entraine aussi son lecteur à la rencontre d’adolescents qui se sentent pris dans une petite ville et vivent chacun des drames personnels. Traitant d’apparence, de maltraitance et de vengeance, Lauren Oliver a créé une intrigue complexe racontée en alternance par Dodge et Heather et visant un public assez mature.

Mon avis

Encore une fois, Lauren Oliver nous entraine dans un récit qui surprend parce qu’il va beaucoup plus loin que ce qu’il promettait au départ. Panic, ce n’est pas que l’histoire de quelques adolescents en manque de sensations fortes, c’est aussi et surtout l’histoire de jeunes qui cherchent leur chemin pour sortir de leur quotidien, du chemin tracé devant eux dont ils ne veulent pas, de cette petite ville dont ils se sentent prisonniers.

La plume de l’auteure est fluide et, si Lauren Oliver ne surprend pas par son originalité, elle a le mérite de captiver le lecteur en plaçant tout au long du récit de nombreux détails qu’elle réutilise ensuite juste au bon moment pour donner une nouvelle couleur au récit. Rythmé, celui-ci est difficile à lâcher, même si le personnage de Nat est un peu plus faible et qu’il alourdit parfois le reste. Alors, jouerez-vous?

Merci à Hachette Canada pour le roman !