Zombie Ball

 
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Quand une horrible odeur envahit le parc où Rabi, Miguel et Joe sont allés pratiquer leurs frappes de baseball près de l’usine Milrow, les adolescents sont loin de se douter de ce qui menace la petite ville de Delbe. En effet, l’abattoir qui nourrit plus de sept États avec sa viande utilise des méthodes douteuses pour faire grossir ses vaches et, si le patron clame sur toutes les tribunes que l’odeur est normale et finira par partir, il cache en fait la réalité : l’un de leurs tests a tourné au drame et a créé des vaches zombies. Travaillant à l’usine, l’entraineur de l’équipe de baseball locale a été infecté par l’une d’elles. Lorsqu’il croise le chemin de Rabi, Miguel et Joe, M. Corcoran tente de les transformer en collation, mais ceux-ci se défendent et arrivent à se sauver. Se faisant rire au nez par les autorités qu’ils alertent, Rabi, Miguel et Joe comprennent qu’ils devront sauver la situation eux-mêmes s’ils veulent éviter de voir une épidémie se déclencher…

Zombie ball est un roman de science-fiction qui mêle aventures, horreur et humour avec succès tout en parlant d’immigration aux États-Unis avec un trio de personnages principaux surprenants, Rabi étant d’origine indienne et Miguel étant le fils de sans-papiers mexicains alors que Joe, quoiqu’Américain typique, est aux prises avec l’alcoolisme de son père. Écrit pour le fils de huit ans de l’auteur, le roman est accessible aux lecteurs assez jeunes tout en pouvant plaire aux lecteurs plus âgés.

Mon avis

J’ai découvert Paolo Bacigalupi avec l’excellent Ferrailleurs des mers et j’étais impatiente de savoir ce qu’il pouvait avoir inventé avec cette histoire. Mélanger baseball, vaches et zombies n’est pas évident, mais l’auteur américain le fait ici avec talent.

S’il propose une histoire déjantée qui est rythmée et accrocheuse, sa plus belle réussite est d’arriver à intégrer des thèmes comme l’écologie, le fast-food et la politique d’immigration des États-Unis dans son récit sans l’alourdir, mais en arrivant à faire réfléchir son lecteur. L’usine de Milrow est un bel exemple des techniques souvent douteuses qu’utilisent les industriels et toute l’histoire liée à Miguel qui voit sa famille déportée est particulièrement réaliste et frappante. Le tout est parfaitement intégré à l’action principale, plus caricaturale forcément, tuer des vaches zombies avec des bâtons de baseball, quand même!, mais fort efficace. L’ensemble peut donc se lire à différents niveaux et comblera plusieurs types de lecteurs.

À découvrir ! 

Merci à la maison d'édition Au diable Vauvert pour le roman !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 4 décembre 2014.

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Zombie Ball
Paolo Bacigalupi
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