Zaq et moi - Mauvais duo

Billet rédigé par Ericka Tabellione, libraire

Vanille Painchaud est une adolescente comme les autres. Elle a une « best », Béa, deux parents séparés mais restés en bon terme et qui partagent un duplex, un hérisson nommé Cactus et une passion pour la photographie de nuages à la forme d’animaux.   Vanille a aussi un ennemi juré qui lui a fait vivre un véritable enfer l’an dernier : Zacharie-Alexandre Quintal (Zaq pour les intimes).  Maintenant à l’école secondaire, l’adolescente a toute une surprise lorsqu’elle retrouve Zaq dans sa classe.  Pour compliquer les choses, le père de celui-ci se met à fréquenter la mère de Vanille.  Les deux adolescents n’ont pas d’autre choix que de devenir compagnons d’infortune.  Toutefois, au fil de leurs conversations pas toujours très calmes, ils découvrent que la mère de Zaq, décédée dans un accident de voiture lorsqu’il avait trois ans, est morte dans des circonstances plutôt mystérieuses…

Mauvais Duo est le premier roman de la série Zaq et moi de Marie-Josée Soucy.  Cette histoire pour les jeunes lecteurs de 10 et plus est un heureux mélange de mystère, d’aventure et d’amitié improbable.

Mon avis

« -Mais sérieusement Vanille, c’est quoi cette complicité avec ton meilleur ennemi tout à coup? 

-C’est compliqué… »

C’est surtout un cas où les contraires s’attirent!  Quel duo sympathique!  Si ce n’est pas une lecture qui me marquera longtemps, j’ai vécu un moment de lecture totalement charmant avec ces deux jeunes héros à la relation explosive.  L’auteure a réussi à créer un récit qui peut plaire autant aux garçons qu’aux filles  avec une histoire d’une amitié improbable qui prend les allures d’un roman de détectives quand les deux adolescents unissent leur force pour venir à bout d’un secret de famille.  Le choix  de représenter une vie de quartier où Vanille et Zaq vont à l’école en bicyclette et passent dans les ruelles sans avoir peur est intéressant.  De plus, j’ai aimé que les personnages adultes ne soient pas des caricatures de parents ou professeurs cools ou hystériques.  La plus grande force du roman est toutefois qu’au-delà des relations houleuses de Zaq et Vanille et de leur enquête sur les circonstances de la mort de la mère de Zaq, il illustre bien ce moment charnière  qu’est le passage du primaire vers le secondaire, de l’enfance à l’adolescence.

Merci aux Éditions  Recto Verso pour ce roman.