La première fois que Tomoji a vu Fumiaki, elle ne l’a qu’entraperçu alors qu’elle revenait de l’école. Il faudra encore sept ans avant qu’ils soient de nouveau réunis, cette fois parce qu’ils sont promis l’un à l’autre. Avant d’arriver à ce moment, Tomoji aura nombre d’épreuves à traverser. Parce que la vie dans le Japon rural à cette époque est difficile et que sa famille n’est pas à l’abri de la maladie.
Bande dessinée qui raconte la vie d’une femme importante pour la création d’un temple bouddhiste, Elle s’appelait Tomoji entraine son lecteur dans le Japon rural de l’ère Taisho (1912-1926). Assez lente et plus dans la description du quotidien que dans l’action, l’œuvre s’adresse à un public assez âgé.
Elle s’appelait Tomoji est le genre de bande dessinée à lire lors d’une longue soirée tranquille, à savourer doucement. Il n’y a pas de montée dramatique, mais une suite d’évènements qui façonnent le caractère des deux êtres jusqu’à leur union. Ce n’est qu’indiqué à la fin, dans une entrevue avec l’auteur, mais nous sommes dans une biographie (imaginée par l’auteur) plus que dans un récit narratif. Ça aurait peut-être changé ma perception du récit au départ parce que je cherchais le fil entre ces scènes, magnifiques parfois, mais souvent éclectiques et déconnectées les unes des autres.
Il y a de magnifiques décors dans cette bande dessinée et c’est une immersion dans la vie rurale du Japon à cette époque, une découverte des valeurs japonaises, mais le récit est souvent hermétique, ne donnant pas assez de prises au lecteur pour s’attacher aux personnages. Prise comme une biographie c’est toutefois plus facile d’accès. À présenter comme telle, donc!
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