Attention, ce livre est le deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier, Guerres froides.
Même si la fin de l’année scolaire n’est pas encore arrivée, Marie-Douce s’envole avec sa nouvelle famille reconstituée vers Paris, où le père de Corentin doit travailler. Découvrant que l’adolescente devient une femme, sa mère est déterminée à la mettre en valeur et engage un styliste. Le changement est radical et la discrète Marie-Douce attire les regards, dont celui du meilleur ami français de Corentin… Restée seule à Vaudreuil, Laura décide de reprendre les rênes de sa vie sociale avec Constance et Samantha. Mais l’adolescente trouve ses nouvelles amies un peu ennuyantes et ne résiste pas quand son ennemie jurée décide de lui offrir son amitié afin de l’aider à se venger d’Erica. Laura a beau savoir qu’Alexandrine est dangereuse, elle n’arrive pas à dire non à un peu de piquant… et elle ne sera pas déçue!
Reprenant l’action exactement à la fin du premier tome, Marie Potvin propose de nouveau les aventures sympathiques de deux adolescentes bien ancrées dans la réalité de leurs lecteurs. Abordant cette fois les thèmes de l’attirance, de la vengeance, de la métamorphose et de la famille, Marie Potvin s’adresse aux lecteurs de tous les niveaux.
De nouveau, je me suis complètement plongée dans l’univers de Laura et Marie-Douce, n’en ressortant qu’après avoir tourné la dernière page. Il faut dire que le roman, malgré ses 400 pages, se lit très rapidement.
Le danger de ce genre de série est de tomber rapidement dans la répétition, mais Marie Potvin a habilement déjoué ce piège dans Amitiés toxiques. En effet, avec Marie-Douce et Corentin en France, l’intrigue ne peut qu’être nourrie de nouvelles rencontres. Laura n’est d’ailleurs pas en reste, offrant aux lecteurs de nombreux rebondissements amicaux. On ne s’ennuie donc pas une seconde jusqu’à la fin, spectaculaire et amusante qui donne envie d’avoir rapidement le troisième tome entre les mains. Comment Marie-Douce et Laura, après quatre mois passés loin l’une de l’autre, se réapprivoiseront-elles?
À noter, si certaines des chicanes d’adolescentes présentées ont moins parlé à l’adulte lectrice que je suis, elles semblent calquées sur ce que je vois en salle de classe et donc très crédibles. D’ailleurs, c’est une des forces des Malins, avec Léa Olivier, avec Bine et aussi avec Filles modèles. Même si les auteurs sont adultes, ils savent très bien entrer dans la peau des adolescents et les représenter fidèlement. Chapeau aux auteurs, mais aussi à la maison d’édition derrière.
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