Nato et Jade intègrent l’Ordre des Traqueurs séparément, entrainé par Quarante ou sous la loupe de Dix. Déclarés morts pour tous, ils sont isolés pour la durée de leur formation, mais celle-ci tourne court quand l’Ordre découvre quelque chose de suspect au Pénitencier des Âmes perdues. Envoyé sur place pour y découvrir des informations concernant ce qui semble être une machination du Haut Conseil, Nato fait d’étranges rencontres. Jade, elle, restée sur Utopia, assiste à la destruction de l’Alliance et aux meurtres de ses mentors. Seule et traquée, elle devra trouver rapidement des alliés qui lui permettront d’aider son frère, abandonné parmi les pires criminels de l’Alliance…
Dans la suite logique des deux premiers tomes, la fin de cette trilogie de space opera nous entraine dans une suite ininterrompue de péripéties. Mêlant aventure, machination politique et psychologie, David Moitet réserve de nombreuses surprises aux amateurs de la série.
De nouveau, les intrigues parallèles de Nato et Jade créent un rythme relevé qui captive le lecteur des premières pages jusqu’aux dernières. Il faut dire que le suspens est bien présent avec ce complot qui vise à détruire l’ordre et cette treizième loi des plus mystérieuses. On sent d’ailleurs tout au long de ce troisième tome que la série a été pensée au départ et que certains éléments ont été sciemment placés dans les deux premiers livres afin de pouvoir être utilisés dans cette finale. Chapeau aussi pour les nouveaux décors, Le Pénitencier des Âmes perdues étant particulièrement adapté pour une aventure haute en couleur.
Seule déception, le groupe d’amis intégré dans le deuxième tome a complètement disparu excepté la présence sporadique de Virgo. Oui, ils laissent place à de nouveaux venus, mais la dynamique de groupe était intéressante et atténuait l’impression que les héros s’en sortent parfois trop facilement. Cette fois-ci, ce sont les vilains qui occupent davantage d’espace, faisant preuve de cruauté à plusieurs moments et entrainant des scènes plus dures, dont une qui a des airs de Hunger Games.
Côté écriture, le vocabulaire est riche, mais accessible, et l’ensemble est fluide. Si la fin est un peu rapide, elle démêle la plupart des intrigues. Mais si cette conclusion semble finale, certaines portes restent ouvertes et les lecteurs sont nombreux à espérer que l’auteur se laissera tenter par une nouvelle aventure avec les jumeaux, des personnages particulièrement attachants. À suivre? J’espère!
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