2155. Nato et Jade sont pensionnaires à l’Académie interstellaire où ils doivent faire des travaux communautaires pour payer leurs études depuis la mort de leur père. Ayant découvert une information surprenante à propos de ce dernier, Nato entraine sa sœur dans un voyage intergalactique sous le couvert de recherches scolaires. Mais quand leur vaisseau échoue accidentellement sur une planète non répertoriée, leur quête devient rapidement celle de la survie…
Roman de science-fiction qui présente une intrigue bien ficelée et rythmée par de nombreux rebondissements, le premier tome de la série Les mondes de l’Alliance met en scène deux personnages principaux aux habiletés extraordinaires. Abordant les thèmes de la famille, du complot, de la peur et de la loyauté, l’auteur a construit un récit qui convient aux lecteurs intermédiaires et avancés.
David Moitet a écrit de nombreux romans policiers pour adultes avant cette incursion en jeunesse et on sent son expérience dans le rythme des révélations de ce roman de science-fiction où les mystères sont nombreux et où le suspens garde le lecteur captif. L’intrigue démarre dès les premières pages avec l’accident qui séparera Nato et Jade et mettra leur vie en danger. Si les chapitres suivants reviennent en arrière afin de présenter les personnages et d’installer le décor, l’action reste présente et, dès le retour sur la planète Tella, les péripéties se succèdent à un rythme si élevé qu’il est difficile de refermer le roman sans en connaître le dénouement.
Il faut dire que l’auteur a su créer un monde riche qui offre de multiples possibilités. Il est question de la technologie du futur, mais aussi de la cohabitation entre espèces et de mutants particulièrement sanguinaires. Oui, il faut accepter que les deux héros aient des capacités hors normes, et que, du coup, certains problèmes sont résolus trop facilement pour que ce soit crédible, mais le tout reste intrigant, notamment grâce à cette ombre blanche du titre qui ajoute à l'histoire tout en révélant une autre facette de Nato. À noter, bien que renfermant une intrigue complète et donc pouvant se lire seul, le roman se termine sur un revirement bien trouvé qui prépare joliment la suite : Le secteur C !
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