Le souverain dans l'ombre

Attention, ce livre est le troisième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier: Le faux prince.

La guerre menace la Carthya. Alors que Jaron s’est disputé avec Connor, le commandant de sa garde, et qu’il l’a envoyé s’entrainer avec ses meilleurs guerriers loin de la capitale, il se retrouve démuni quand le roi Vargan attaque. Sachant que son armée n’arrivera pas à défendre le royaume, Jaron décide de gagner par la ruse. Mais Vargan a plus d’un tour dans son sac et les pirates que Jaron appelle à la rescousse ne sont pas emballés à l’idée de venir l’aider. L’intelligence du roi ne suffira peut-être pas à sauver son royaume, cette fois…

Dernier tome de la trilogie amorcée avec Le faux prince, Le souverain dans l’ombre aborde les thèmes de la loyauté, de l’amitié et de l’amour dans une intrigue riche en rebondissements. Écrit dans un vocabulaire accessible, le roman peut rejoindre tous les lecteurs.

Mon avis

Le souverain dans l’ombre est une suite et fin intéressante à cette trilogie du trône de Carthya. Très bon enfant, l’intrigue pourrait laisser sur leur faim des lecteurs plus aguerris, les personnages étant parfois un peu trop gentils pour être crédibles, mais l’histoire est bien construite et offre une belle initiation à l’univers de la fantasie. Si le premier tome a été celui qui m’a le plus séduite, ce troisième offre de bons moments. De nouveau, l’auteure tend des pièges au lecteur, lui cachant des choses qui lui permettent de créer de fameux retournements de situation. À la longue toutefois, le lecteur s’habitue et doute, ce qui fait qu’il profite un peu moins de l’effet de surprise, mais le procédé reste efficace pour relancer l’histoire.

Ce troisième tome clôt donc l’intrigue amorcée au départ et laisse entrevoir l’avenir de Jaron, mais pas sans qu’il ait d’abord à survivre à de nombreuses aventures. En effet, les péripéties sont nombreuses et le rythme rapide, de quoi plaire aux amateurs de la série. Faites-vous plaisir!

Merci aux éditions Scolastic pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision, même si on n'est pas d'accord sur fantasie/fantasy!