Les aveux

Quand Maxime arrive à l’école secondaire en janvier, les rumeurs les plus folles courent à son sujet. Les Inséparables ne sont pas en reste et Mia est particulièrement curieuse, attirée par la timidité, le mystère de Maxime. Mais plus elle se rapproche de lui et plus ses amis sont méfiants. Certaine qu’ils sont jaloux, l’adolescente refuse d’écouter ceux de qui elle a toujours été si proche. Après tout, elle aussi a un secret… mais elle ne pouvait pas imaginer ce que Maxime cache.

Les aveux est un court roman qui parle d’apparences et des conséquences de certains gestes. Mettant en scène une héroïne à laquelle les lecteurs pourront s’identifier et utilisant un vocabulaire accessible, Martine Latulippe peut rejoindre un large public.

Mon avis

Chez Québec Amérique, Martine Latulippe publie de courts romans punchés qui plaisent beaucoup. Après À fleur de peau, Un lourd silence et Le cri, voici Les aveux, un titre accrocheur et aussi mystérieux que Maxime lui-même. Comme c’est une histoire assez brève, le décor est rapidement placé, mais l’auteure est efficace et fait en sorte qu’on s’attache tout de même aux personnages. Sa façon d’aborder l’intimidation, avec un angle complètement différent de celui choisi avec Le cri, est vraiment intéressante et tient le lecteur en haleine tout au long du récit. Mon seul regret est qu’elle n’ait pas pris le temps de développer un peu plus. L’intrigue principale y aurait gagné, mais l’intrigue secondaire autour de la violence qui règne dans la maison de Mia aussi. Ce thème est pertinent, mais trop peu développé dans ce récit. On sent toute la matière, mais on ne fait que l’effleurer et c’est un peu dommage. Néanmoins, Les aveux reste un roman percutant et un incontournable de la rentrée littéraire!

Merci aux éditions Québec Amérique pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa capacité à repérer les s absents!