Willa a accès à la riche société de Paris grâce à son amie Fran et au frère de cette dernière, Iago, avec lequel elle entretien une relation amoureuse. Mais celui-ci est souvent absent et, quand Willa rencontre le mystérieux Edern lors d’une soirée, elle est immédiatement attirée. Si Edern l’amène rapidement chez lui pour la présenter à sa jeune sœur, musicienne comme Willa, il cache aussi plusieurs secrets, dont ce qui se passe à la villa des Brouillards, chaque soir à onze heures…
Adaptation en bande dessinée du roman de Malika Ferdjoukh, la bande dessinée Chaque soir à 11 heures propose une intrigue qui mélange amour et suspens dans un Paris intemporel, magnifié par les illustrations de Camilla Benyamina. Assez complexe, l’histoire est tout de même accessible aux lecteurs intermédiaires.
C’est la couverture de cette bande dessinée qui m’a attirée en premier, mais le scénario est aussi solide, arrivant à rendre en quatre-vingt-dix planches le récit du roman de Malika Ferdjoukh. Si cela se fait au prix de quelques ellipses et d’une intrigue parallèle plus faible, le tout reste compréhensible et tout à fait captivant, les histoires amoureuses de Willa et le mystère de la villa des Brouillards étant bien menés. Le récit m’a donc plu, mais ce sont les dessins qui m’ont complètement séduite.
En effet, les décors sont d’abord splendides, Camille Benyamina jouant avec les couleurs, restant souvent dans les teintes sombres, mais utilisant la tour Eiffel comme point de lumière et illuminant les cases liées à la soirée de Fran pour bien en marquer l’éclat. Au premier plan, les visages sont expressifs et permettent aux lecteurs de s’attacher rapidement à Willa ainsi qu’aux membres de la famille d’Edern. L’ensemble est donc efficace, c’est une bande dessinée qui n’a rien à envier au roman!
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