Benjamin est habitué à se fondre dans le décor. Apparaitre dans une nouvelle école sans attirer l’attention, se lier avec la bonne personne afin d’avoir un accès à sa cible, tuer cette dernière et disparaitre. Mais voilà, sa nouvelle mission s’annonce plus complexe. D’abord, la cible est le maire de New York, rien de moins. Ensuite, sa fille, Sam, a tout un caractère et se révèle plus difficile à approcher que prévu. Mais surtout, au contact de Sam et de son père, des souvenirs ressurgissent dans la mémoire de Benjamin. S’il ne doit pas les laisser le distraire, après tout, lui n’est rien et la mission est tout, il est difficile de rester concentré quand des images de ses parents reviennent…
Roman d’action mettant en scène des adolescents aux habiletés surprenantes, le premier tome de cette série alterne entre mystère et rebondissements et questionne la famille, la loyauté et l’allégeance. Proposant une intrigue assez complexe, il s’adresse aux lecteurs intermédiaires.
Clairement dans la même voie que Cherub, Alex Rider et The Bodyguard (le livre, pas le vieux film!), Le programme propose un récit qui captive, l’auteur sachant doser l’information et entretenir le suspens. Oui, c’est gros, souvent difficile à croire d’un point de vue rationnel, mais c’est bourré d’actions et de rebondissements. Si Benjamin est un peu répétitif dans sa façon de se poser les mêmes questions, de douter, cette idée de remettre le Programme et ses dirigeants en question place l’intrigue dans un contexte plus large et met la table pour les livres suivants, deux tomes déjà parus qui complètent la trilogie. Par ailleurs, la façon de communiquer de Benjamin et de ceux qu’ils appellent « Mère » et « Père » est bien trouvée.
En bref? Un roman qui est une réussite dans son genre, à lire si vous avez aimé Cherub. Et la version Poche vient de sortir!
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