Les enfants de la résistance tome 2 - Premières répressions

Attention, cette bande dessinée est la deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par la première : Les enfants de la résistance. 

Eusèbe, Lisa et François ne baisseront pas les bras devant les Allemands. Encouragés par les résultats de leur premier sabotage, ils veulent poursuivre leur mission et c’est l’arrivée d’un évadé français chez les parents d’Eusèbe qui leur donnera l’idée. Ensemble, ils deviennent le Lynx, anonyme faisant le lien entre les Résistants du village pour faire passer les évadés en zone libre. Mais leur jeu n’est pas sans danger dans une France de plus en plus divisée et les Allemands ont bien l’intention de réprimer violemment tout acte de résistance…

Ce deuxième tome de la série Les enfants de la Résistance explore encore une fois le quotidien sous l’Occupation, mais aussi la division de la France entre Pétain et De Gaulle et le besoin de certains de résister, envers et contre tous. S’adressant à tous les publics, cette bande dessinée peut rejoindre tant les jeunes que les plus vieux étant donné les différents niveaux de lecture possible.

Mon avis

La première bande dessinée était déjà d’une grande qualité, tant dans le dessin que dans le récit, mais celle-ci surpasse la première. Le scénario va plus loin parce que les protagonistes vieillissent, prennent plus d’initiatives, de risques aussi. Sous nos yeux, ils quittent l’enfance pour entrer, forcés par la vie, dans une réalité qu’ils ne pouvaient pas imaginer. Si Lisa avait déjà vu, vécu la dureté de la guerre, c’est dans les dernières planches qu’Eusèbe et François y font vraiment face et comprennent que la Résistance n’a rien d’un jeu. D’ailleurs, tout le décor historique est particulièrement bien travaillé dans cette série. Les cases fourmillent de détails qui font que le lecteur en apprend plus sur le quotidien de cette France divisée, se sent plongé dans la réalité de l’époque et apprend sans que cela soit lourd. Par ailleurs, le découpage est dynamique, la mise en scène presque cinématographique, si bien qu’on dévore cette bande dessinée en peu de temps et qu’on la referme, sonnés, en ayant hâte d’avoir la suite entre les mains.

Le petit plus? Un dossier a été ajouté à la bande dessinée afin de permettre au lecteur qui a envie de trouver un complément d’information sur l’époque, la guerre, la véritable Résistance.

Merci au Lombard pour la BD et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet.