Cook and love

À noter : Au Québec, ce livre est paru sous le nom Amour, mensonges et tarte au citron aux éditions Dominique et compagnie en 2015.

Depuis la mort de son père, la vie de Lottie part à la dérive. Alors que sa mère a développé un trouble obsessif compulsif faisant en sorte qu’elle garde tout et que leur maison devient tranquillement un dépotoir, à l’école, les notes de Lottie chutent dramatiquement, au point où le proviseur pense à convoquer sa mère. Pour éviter qu’une telle chose se produise, Lottie étant tout à fait consciente que ce serait la catastrophe, l’adolescente propose de s’inscrire au nouveau Club de cuisine, faisant ainsi mine de s’intégrer de nouveau à la vie scolaire. Mais alors qu’elle pensait que cette inscription au club ne serait que pour les apparences, Lottie se prend à redécouvrir avec grande joie cette activité qu’elle pratiquait avec son père. Et la présence de Mac dans le club n’est peut-être pas étrangère à cette bouffée de bienêtre...

Katy Cannon parle de deuil, de TOC, de familles dysfonctionnelles, de cuisine et d’amour dans ce roman. La liste des ingrédients est donc bien remplie, mais l’auteure a su mélanger le tout dans une intrigue qui reste légère et sympathique, accessible à tous les lecteurs.

Mon avis

J’ai commencé le récit avec un peu d’appréhension. Il faut dire que la couverture annonce une histoire plutôt riche en sucre…

Pourtant, s’il est très prévisible et parfait pour une comédie romantique pour adolescents, d’ailleurs il a parfois des airs de 10 things I hate about you, le scénario est efficace et le côté cuisine ajoute un plus qui, sans peser, sert de fil conducteur à l’ensemble. Il y a l’histoire d’amour entre Lottie et Mac, elle est clairement annoncée par une description sirupeuse dès le premier chapitre, mais l’auteure va plus loin et aborde des thèmes lourds en filigranes, comme le deuil et les familles dysfonctionnelles. En effet, si la mère de Lottie ramasse tout et transforme leur demeure en musée pour emballages plastiques et vieux journaux, le père de Mac ne donne pas sa place, tout comme les parents, absents, de Grâce. Au final on ressort de ce livre avec l’impression d’avoir passé un bon moment, d’avoir appris certaines choses et… avec une furieuse envie de cuisiner des desserts!

Merci aux éditions Milan pour le roman!