Gael est persuadé qu’Anika est la bonne. Celle qui lui permettra d’éviter une séparation douloureuse comme celle de ses parents, celle à qui il peut dire « Je t’aime » en toute confiance. Mais voilà, quand il la voit en train d’embrasser, Mason, leur meilleur ami, ses illusions s’envolent. Et l’Amour, qui veut en plus se faire pardonner d’avoir laissé les parents de l’adolescent se séparer, décide de prendre les choses en main…
Comédie romantique digne d’un film, ce roman aborde aussi le thème de l’amitié et du divorce et s’adresse aux amateurs de romance. Assez long, il convient aux lecteurs intermédiaires et avancés.
La romantique en moi a complètement craqué. Bien que sceptique au début face à ce narrateur qui dit être l’Amour lui-même, j’ai rapidement vu l’intérêt de ce choix, amusée par sa définition des différentes catégories d’amoureux, par ses (nombreuses) erreurs, par ses tentatives pour rapprocher Gael de la « bonne » personne. Ce narrateur est dynamique, sympathique, il a un sens de l’humour remarquable et certaines de ses réflexions sarcastiques sont délicieuses. C’est lui qui fait que cette histoire fonctionne autant.
Bien sûr, on est dans le déjà vu, mais c’est si pleinement assumé que ce n’est pas dérangeant. Et le plaisir ici est d’avoir accès à l’envers du décor, cette force qui fait que le prospectus vole jusqu’à la bonne personne, que la lumière s’éteint au bon moment, que le téléphone retrouve finalement juste assez de puissance pour délivrer un important message.
En bref? Un roman à lire pour le plaisir, pour l’espoir qu’un jour l’Amour s’intéresse aussi à notre cas!
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