Photophobia

 
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Darla déménage sans arrêt pour suivre son père, alcoolique, qui gagne sa vie comme il le peut, d’arnaque en arnaque. C’est d’ailleurs parce qu’il a reconnu un vieux compagnon de route dans le journal qu’il décide de s’arrêter à Saffron Hills. L’homme étant devenu un courtier immobilier reconnu, Hopper sait qu’il peut le faire chanter en menaçant de révéler de vieilles histoires et c’est ainsi que Darla et lui trouvent une maison et un peu de calme. Alors que son père se trouve même un vrai travail dans un magasin de musique, l’adolescence se fait une place à l’école. Mais quand le concours de beauté annuel de la ville approche, des adolescents meurent sauvagement assassinés… et Darla a des visions du psychopathe, comme si elle était liée à lui. Se pourrait-il que Walter West, l’adolescent qui a sévi il y a des années de cela, ne soit pas vraiment mort ? Qui en veut aux « anges » de Saffron Hills ?

Thriller qui allie meurtre sordide, télépathie et réflexion sur la beauté, Photophobia est le genre de roman qui est difficile à arrêter sans en connaitre le dénouement. Écrit dans une langue accessible et rythmé par de nombreux rebondissements, il convient aux lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

Meurtres sordides, descriptions efficaces pour faire frissonner, assassin machiavélique et sadique qui s’amuse à prendre des photos de ses victimes… tout est en place pour une histoire qui n’est pas sans rappeler certains films d’horreur. Si le tueur en série est au centre du récit, avec les « anges » qui meurent les uns après les autres dans des mises en scène toutes plus effrayantes les unes que les autres, plusieurs histoires se tissent aussi en parallèle : l’arrivée de Darla à Saffron Hills avec son père au passé tumultueux, sa rencontre avec une jeune gothique qui se tient en marge et pourtant n’est pas tant éloignée de la haute société de Saffron Hills et les souvenirs de 1995, quand Walter West a fait des ravages. C’est cette multiplication qui permet au roman de garder son intérêt tout au long. Ainsi, on cherche qui peut être le coupable, mais pas juste. On s’attache aussi aux autres personnages et on comprend qu’il y a plus d’un secret à découvrir au fil du récit. Si ce n’est pas la lecture la plus marquante de l’année, c’est certainement un divertissement efficace, à conseiller à ceux qui aiment frissonner… et à ne pas commencer trop tard le soir, sous peine d’une nuit blanche!

Merci aux éditions Milan pour le roman.

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 30 juin 2017.

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Photophobia
Tom Becker
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