Attention, cette bande dessinée est la deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par la première : Harmony – Memento.
Six ans plus tôt. Harmony est une jeune orpheline élevée en observation dans un centre où le docteur Torres surveille la progression de ses pouvoirs télékinétiques. Mais une riche société militaire voit en elle un potentiel plus grand et évince Torres pour mettre plus de pression sur la jeune fille et deux autres enfants qui rejoignent le programme. Entrainés jusqu’à l’épuisement, dirigés d’une main de fer sans gant de velours, les jeunes voient leur pouvoir progresser, mais leur vie sombrer en enfer. Et Harmony n’a pas l’intention de se laisser faire…
Démêlant certains des fils présentés dans le premier tome, Mathieu Reynès offre dans ce deuxième tome une intrigue plus linéaire (quoique pas tout à fait) et accessible qui donne un éclairage nouveau à son premier récit.
Construit comme un prélude, Indigo lève le voile sur le passé d’Harmony. On la rencontre enfant, malade (elle est atteinte de dégénérescence neuronale) et fragile, soutenue par le docteur Torres dont les médicaments créent d’étonnants effets secondaires.
Alors que le premier tome s’ouvrait sur différentes intrigues difficiles à relier, celui-ci s’amorce de façon plus linéaire avant de prendre différentes directions. Ainsi, on suit la progression d’Harmony et des deux enfants qui la rejoignent au centre, mais on assiste aussi à ce qui se passe en parallèle dans Mémemto, ce qui apporte des compléments d’informations bienvenus sur notre première lecture.
Mathieu Reynès semble maitriser complètement son scénario et ses illustrations sont de nouveau magnifiques, avec des personnages expressifs qui prennent vie au fil des cases et suscitent chez le lecteur juste le bon degré d’attendrissement ou de haine (attendez de rencontrer le nouvel entraineur), le tout porté par des couleurs vives et un graphisme attirant.
Dire que j’attends la suite avec impatience est un euphémisme!
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