Dali

C’est de la faute de son (ex) meilleur ami si Dali se retrouve dans le bureau de la psychologue de son école pour parler de ses problèmes. Voyant que l’adolescente n’a aucunement envie de se confier, la psy lui propose de faire une « scrapthérapie », soit d’utiliser le scrapbooking pour laisser sortir ses émotions. Sceptique au départ, Dali trouve l’idée moins repoussante quand sa psy lui dit que ça lui évitera de venir raconter sa vie une fois par semaine dans son bureau. Le soir même, la jeune fille se lance sans trop réfléchir dans une série de collages. Le lendemain matin, au réveil, elle retrouve tous les évènements marquants des derniers mois au fil de ses œuvres…

C’est au tour de Chloé Varin de signer un des livres de la collection C ma vie chez Guy Saint-Jean éditeur. Écrivant à la première personne, l’auteure parle d’adolescence, de dépression, de deuil et d’amitié dans ce récit accessible à tous les lecteurs.

Mon avis

Les thèmes ne sont pas légers, la dernière année ayant été assez difficile pour Dali, mais cette lecture n’est pas lourde puisque Chloé Varin a bien pris soin d’ajouter des touches d’humour à son histoire. Avec un style bien à elle, elle parsème le récit de détails et d’observations sur la vie qui font sourire. Il faut dire que l’idée de base, avec la scrapthérapie et les différents « tableaux » qui permettent à Dali de remonter dans le temps pour raconter son histoire, crée aussi un contexte vraiment sympathique.

L’adolescente est aussi intéressante en elle-même, notamment par son rapport aux adolescents en général, qui semblent tous avoir une vie plus palpitante que la sienne (c’est d’ailleurs pour cela qu’elle ne regarde pas de séries pour ados!). Observatrice, attentive, empathique, elle est parfois prise dans des montagnes russes d’émotion, notamment en ce qui a trait aux animaux, mais elle garde le cap et affronte la tempête.

En bref? C’est une histoire somme toute mignonne, avec quelques perles dans l’écriture, un récit qui résonnera chez de nombreux lecteurs et qui pourrait donner envie de s’essayer à la scrapthérapie!

Merci à Guy Saint-Jean éditeur pour le roman!