Cathryn tome 2 - Un été avec Banita

Attention, ce livre est le deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier tome, Avec un y pas de e.

Cathryn est heureuse : elle part passer l’été à Banff pour panser ses plaies de l’année et renouer les liens avec sa mère, qu’elle n’a plus vue depuis cinq ans. Mais à son arrivée en Alberta, cette dernière est absente. Cathryn tombe plutôt nez à nez avec sa grand-mère (qu’elle croyait morte), une femme dure qui ne semble pas heureuse de voir débarquer une adolescente chez elle. Décidée à profiter de son été quand même, Cathryn noue des contacts avec les jeunes du coin, ce qui n’est pas toujours facile, et découvre le centre d’arts où elle pourra suivre des cours. Un été d’apprentissage l’attend!

Édith Girard aborde le thème de la famille et des répercussions de la maladie mentale sur les proches avec ce deuxième tome de la série Cathryn. Plaçant l’intrigue à Banff, l’auteure en profite aussi pour parler d’art, de quête de soi et d’amitié dans une intrigue découpée en grandes parties distinctes.

Mon avis

Édith Girard élargit le spectre des thèmes abordés dans sa série avec ce voyage qui entraine son héroïne, et le lecteur, à Banff. Mettant en scène une relation difficile entre l’adolescente et sa grand-mère et revenant sur une histoire familiale pas toujours facile, l’auteure parle aussi d’homosexualité et du regard (parfois très dur) sur la sexualité des filles grâce aux personnages secondaires qui entourent Cathryn. Si on voit cette dernière évoluer au fil des jours et des aventures, ce roman reste quand même une chronique du quotidien sans véritable montée dramatique. La lecture reste intéressante, mais on a moins cette impression de fraicheur ressentie au premier roman et la surabondance de répétitions, dans l’emploi du nom de l’héroïne, entre autres, crée une lourdeur dans le récit. La finale est néanmoins vraiment bien jouée et on attend la suite, avec le retour de Cathryn dans sa réalité quotidienne alors que cet été passé au loin l’a bien changée!  

Merci aux éditions Hurtubise pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa révision du billet!