La terrifiante histoire de Prosper Redding

Prospérité et Prudence ont toujours été tenus assez éloignés du cottage familial par leurs parents. Mais voilà, le jour de la fête du Fondateur, ces derniers ne sont pas là et les adolescents se retrouvent sous l’emprise de leur grand-mère… qui essaie rapidement d’assassiner Prosper après l’avoir forcé à toucher un vieux grimoire. Sauvé par un oncle qu’il n’a jamais vu, l’adolescent va découvrir qu’il abrite dans son corps un démon avec lequel un de ses aïeuls a passé un contrat. Rien de moins. Projeté dans un univers qu’il ne comprend pas, forcé de cohabiter avec un être qui ne se définit pas par sa gentillesse et sa douceur, Prosper va aussi devoir apprendre à vivre avec une cousine qu’il n’a jamais vue et qui a des pouvoirs surprenants ainsi qu’une fascination pour l’horreur. De quoi vivre quelques aventures… et tout autant d’émotions fortes!

Après la romance avec Passengers, Alexandre Bracken va tout à fait ailleurs avec ce roman atypique qui mélange aventure, fantastique et psychologie. Assez complexe, mais allégé par l’humour, il rejoindra les lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

J’ai ri en écrivant le résumé de cette histoire, parce que ça semble énorme… et même un peu ridicule. Mais ce roman est vraiment surprenant. D’abord parce que le narrateur, Prospérité, a beaucoup d’humour et d’autodérision et qu’il trouve lui-même la situation assez… particulière. Ensuite parce que, tout étrange soit-il, le monde créé par Alexandra Bracken « fonctionne ». Il est crédible (du moins dans ses propres limites) et le lecteur a des repères suffisants pour s’y retrouver aussi. Finalement pour le duo Prosper/Alastor (le démon en question), le premier étant porté par des valeurs fortes et belles, par l’envie de sauver sa famille, le deuxième étant tout simplement délicieux de par ses réflexions complètement surréalistes et ses passions douteuses (envie de croquer dans une citrouille, quelqu’un?).

Bref, je ne sais pas comment je réussirai à donner envie de le lire parce que c’est un roman difficile à raconter, mais j’espère avoir titillé votre curiosité!  

Merci aux éditions De la martinière J. pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa révision du billet!