Alexia est une exorciste débutante. Engagée par deux hommes mystérieux, elle ne se doute pas qu’elle passe en fait un test pour voir si elle a les capacités d’intégrer le Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels, une institution qui se veut discrète, mais qui lutte contre des phénomènes occultes un peu partout sur la planète.
Alexia est surdouée dans son domaine, donc acceptée au C.R.P.S., mais elle s’y intègre plus ou moins bien. Il y a d’abord un collègue misogyne enfermé dans les sous-sols qui tente de l’assassiner dès qu’il en a une chance, puis une suite de phénomènes auxquelles elle ne comprend pas grand-chose, comme ce squelette qui reprend peu à peu chair… que vient-elle réellement faire dans cette équipe ?
Les démons d’Alexia est une bande dessinée qui mêle fantastique et horreur autour d’une héroïne aux pouvoirs surprenants. Accumulant les mystères et les rebondissements, elle s’adresse à des lecteurs avisés et capables de suivre différentes intrigues en parallèle.
Avec Dugomier au scénario et Ers aux dessins (le même duo derrière Les enfants de la résistance et Hell school), j’attendais beaucoup de cette série (huit tomes sont parus jusqu’ici, en deux cycles, et les quatre premiers viennent de sortir sous forme d’intégrale). Et puis la prémisse est intrigante, avec une héroïne au talent impressionnant, mais encore malhabile à le contrôler, et ce Centre de Recherche qui joue dans les grandes ligues tout en restant le plus discret possible.
Toutefois, s’il y a de bonnes idées (j’aime beaucoup ce squelette qui se régénère et la mystérieuse zone 85, interdite, de la bâtisse, tout comme la double personnalité d’Alexia, qui se retrouve à appartenir à la fois au Bien et au Mal), je ne suis pas convaincue. Il faut dire qu’à la sortie de l’intégrale, j’ai lu les quatre premiers tomes et que mon avis est teinté de l’ensemble de l’expérience. Parce que le premier tome se tient bien et est prometteur, mais plus on avance et moins on a l’impression que le scénario est solide, comme si le scénariste ne savait pas lui-même quoi faire de tous ces fils qu’il a installés en cours de route... jusqu’à une finale de premier cycle décevante. Il semblerait que la suite remonte le niveau, mais j’ai perdu un peu l’envie de poursuivre. Dommage!
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