Eli Anne et Amalia étaient très proches, deux sœurs avec une seule année de différence, des amies. Mais Amalia est morte et Eli Anne ne sait pas comment surmonter son chagrin. Alors elle se rend sur la page Facebook de sa sœur et lui écrit des messages, replongeant dans leurs souvenirs communs au fil de ses lettres, l’école, la musique, leur quotidien, jusqu’à ce qu’elle arrive à accepter l’inéluctable.
Roman épistolaire à sens unique, constitué des lettres que laisse Émy à Amalia, Ma chère sœur parle de deuil, d’enfance, d’adolescence, de résilience et d’espoir. Concentré d’émotions, c’est le genre de roman qui convient à tous les lecteurs, mais s’adressent à ceux qui veulent se poser un moment, entrer dans un univers triste, mais aussi porteur de lumière.
Je suis fragile sur la question du deuil, notamment quand cela a un lien avec la famille. J’ai donc commencé ce roman un peu à contrecoeur, parce qu’il trainait depuis longtemps dans ma pile à lire, et un peu sur les freins, parce que je ne voulais pas trop ressentir d’émotions.Mais c’est justement l’émotion qui est au centre de ce récit tout en douceur, en pointillés : le deuil, la colère, l’acceptation, la reconstruction. On n’est pas ici dans le sensationnel, mais dans l’intime, l’universel, la justesse et la sincérité. Un roman qui permet de comprendre le deuil, mais à ne pas conseiller à ceux qui n’ont pas encore fait le leur…
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