Megara est fascinée par l’Univers et ses mystères. Sur le plafond de sa chambre, elle a reproduit un ciel étoilé dont elle peut nommer toutes les étoiles. Mais hors de ses livres et de l’astronomie en particulier, Meg est démunie. Et quand sa mère décide d’aller aider des enfants pauvres au Myanmar, la laissant seule avec sa petite sœur de deux ans et son grand-père (quasiment incapable de s’occuper de lui-même), sa réalité prend des allures de cauchemar. D’autant que c’est pile au moment où son enseignant l’oblige à participer à un groupe de discussion et qu’un grand concours s’annonce… Comment peut-elle y arriver?
Avec ce roman psychologique qui laisse aussi une belle part à la romance, Jenny McLachlan met en scène une adolescente timide en laquelle plusieurs se reconnaitront. Au fil de ce livre accessible aux 12 ans et plus, l’autrice parle de différence, de relations interpersonnelles, de famille (parfois dysfonctionnelle) et d’amour.
Passionnée par l’univers et hyper intelligente quand elle parle de Sciences, Meg devient gaffeuse quand il s’agit des relations interpersonnelles. Mais voilà, sa mère (le genre de mère un peu dysfonctionnelle qui offre une belle liberté… mais en donne parfois trop) ne lui laisse pas beaucoup le choix quand elle décide de partir sans avertir personne, persuadée que ses filles trouveront refuge chez leur grand-père. Mais ça, c’est hors de question pour notre héroïne rationnelle, si bien qu’elle, élève parfaite, se met à cumuler les retards parce qu’elle doit tout gérer les matins, ainsi que les oublis dus au manque de sommeil (la petite sœur ne semble pas décidée à s’endormir seule…). Juste cette partie aurait déjà été bien remplie, mais Jenny McLachlan en ajoute : Meg est en même temps obligée à participer à un groupe de parole qui la met en contact avec d’autres adolescents (depuis le déménagement de sa meilleure amie, elle les évite), sans compter qu’Ed, son alter ego masculin, semble vouloir se rapprocher (et Meg a l’impression que c’est pour rire d’elle, ce qui n’aide en rien). Bref, il se passe beaucoup de choses dans ce roman psychologique où Meg évolue de façon assez drastique au fil des évènements. On rit, on s’émeut par moment, on la prend en pitié parfois (et à d’autres moments, on a envie de la secouer), mais clairement, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Ça ne révolutionne pas le genre, mais c’est le genre de lecture sympathique qui se lit bien en un weekend (entrecoupé, forcément, d’une nuit d’observation des étoiles)!
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