Le Peuple des minuscules

Margaret est coincée pour l'été dans la ferme de son oncle bizarroïde et, en attendant l'arrivée de ses cousins, la jeune fille de 12 ans à l'imagination fertile s'invente un monde duquel elle est la reine. C'est en se rendant dans son Palais d'été, la grange, que Midge tombera dans le surnaturel en découvrant Pegs, un cheval ailé de la taille d'un petit chien qui lui parle par télépathie. Envoyé par son peuple pour trouver un moyen de sauver ce dernier, Pegs convainc la jeune fille de l'aider à retrouver les siens et à se battre pour leur survie. Midge mettra ensuite ses cousins dans la confidence et, ensemble, ils tenteront d'aider les Ickris, les Naïades, les Wisps, les Tinklers et les Troggles ; les différentes tribus qui forment le Peuple des Minuscules dirigé par un Conseil et la reine Ba-betts.

C'est un univers merveilleux que présente l'auteur dans ce premier tome de la trilogie. Les personnages sont nombreux tout comme les tribus dont ils proviennent, il y a donc beaucoup de mise en place, de descriptions et d'explications. Le roman touche les thèmes relatifs au genre, l'écologie, le respect des différences, la peur de l'inconnu, entre autres. Le vocabulaire y est riche et très visuel, permettant au lecteur de s'immerger dans cet univers différent de la réalité que nous connaissons.

Mon avis

J'ai été attirée par la couverture, surprenante et attirante avec son bleu et son argenté. Je dois cependant dire que je n'ai pas été emballée personnellement par ce que j'y ai lu. En effet, j'ai été peu surprise par l'intrigue, Margaret prise chez un oncle bizarre qui lui révèle des pans de son passé, la jeune fille étant angoissée de se retrouver face à ce qu'elle ne connait pas, le Petit Peuple vivant dans un petit boisé jadis protégé, mais tout à coup en danger, etc.

Il y a bien quelques passages très poétiques, mais ils alternent avec des passages plus maladroits et les descriptions détaillées du quotidien, parfois un peu lourdes, prennent trop de place sur l'action. Je n'ai donc pas aimé... Mais c'est un univers féérique qui plaira aux plus romantiques et aux amoureux des fées. D'ailleurs, je dois avouer m'être attachée à certains personnages plus savoureux, le Pivert, la reine complètement déconnectée, le sorcière aussi...

Dans le même genre, La grande quête de Jacob Jobin, une auteure québécoise. Connaissez-vous?