Kendall profite du départ de son frère pour New York pour fuir un peu ses parents entre Noël et Jour de l’an, s’invitant dans le « placard-chambre d’amis » d’Emerson et son copain, Andrew, pour quelques jours. Elle compte bien en profiter pour revoir Jamie, celui qui lui a brisé le cœur avant de lui redonner un peu d’espoir lors du dernier semestre, alors qu’ils se sont échangé plusieurs photos. Mais voilà, leur rencontre ne se passe pas tout à fait comme prévu. À la fin de la journée, alors qu’ils viennent de croiser Max, un ami, une femme se fait frapper devant eux par un autobus. Un accident que Kendall et Max sont persuadés qu’ils auraient pu éviter s’ils s’étaient mêlés de la discussion orageuse qui a précédé, entre cette femme et son amoureux. C’est ainsi qu’un peu par culpabilité, un peu parce qu’ils ont besoin de réagir, ils décident de faire du bien autour d’eux. Sept bonnes actions d’ici la nouvelle année. Mais entre une tempête de neige, des rencontres inattendues et des fantômes du passé, leur quête ne sera pas si simple…
Avec ce roman parfait pour une lecture de fin d’année, Jennifer Castle parle de l’attention qu’on porte aux autres, des petits gestes qui peuvent faire toute la différence, mais aussi d’amitié, d’amour et de loyauté. Écrit dans une langue accessible, le livre convient à tous les lecteurs.
C’est une lecture « feel-good » par excellence que celle-ci, et particulièrement adaptée à la saison des Fêtes puisque l’action se passe entre le 26 décembre et le 2 janvier. Si le début est un peu plus dur avec cette scène où une femme se fait renverser par un bus et où les personnages se sentent coupables, persuadés qu’ils auraient pu empêcher le drame s’ils avaient réagi à la dispute, le ton est ensuite plus léger même si on sent bien tout au long qu’on est à un moment charnière de la vie de ces adolescents. Il y a bien cette quête des bonnes actions (très chouette idée de faire des petits interludes dans la vie de ceux que croisent Max et Kendall, d’ailleurs), mais ce qui est surtout au centre du récit, c’est l’évolution des personnages. Kendall qui lutte avec ses difficultés scolaires, qui se cherche, Max qui fait toujours tout pour les autres et qui s’est oublié entre temps. Ces quelques jours qu’ils passeront à New York sont fragiles : comme si ça pouvait être le début, ou la fin, de quelque chose.
J’aurais aimé que les personnages secondaires aient un peu plus de relief (coup de chapeau à Grand Chef, qui est, lui, extraordinaire) parce que leurs histoires viennent aussi nourrir le récit principal. En effet, autour de Kendall et Max naviguent d’autres êtres à un point important de leur vie (dont le frère de Kendall, particulièrement intéressant). Néanmoins, cette façon de les garder plus effacés permet aussi aux deux protagonistes principaux de ressortir… et centre l’attention du lecteur sur leur histoire. De celle à lire sous une couette bien chaude avec une petite musique de Noël en arrière-plan. Bonne lecture!
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