Montagnes russes

Ça a d’abord été un pari : inviter la plus belle fille de l’école à passer une journée avec lui au parc d’attractions. Mais voilà, elle a dit oui, et Elliott doit maintenant assumer ses gestes. Déjà super nerveux à l’idée de cette journée, il est catastrophé quand il apprend que sa petite sœur Inès a convaincu sa mère de la laisser l’accompagner. C’est donc à deux qu’ils vont chercher Mia… qui doit aussi amener son frère, un bougonneux de première. Elliott voit tous ses plans s’effondrer… à moins qu’il réussisse à tirer parti de la situation?

Publié dans la collection Bonzaï, qui propose de courts récits punchés aux adolescents qui aiment moins lire, Montagnes russes est un récit qui parle de romance, un peu quand même, mais aussi et surtout d’une journée un peu folle pendant laquelle le personnage principal passe par toute la gamme des émotions.

Mon avis

Ce qui reste en tête à la fin de ce récit, c’est d’abord l’humour. Patrick Isabelle a mis en scène un personnage d’adolescent crédible (avec une personnalité qui irait même plutôt bien avec ses personnages de Henri & moi) qui a des préoccupations de son âge, un bon sens de l’autodérision… et suffisamment de malchance pour que suivre sa journée soit amusant. Parce qu’il ne se passe finalement pas grand-chose dans ce récit qui fait tout juste une centaine de pages et on est davantage dans la psychologie que dans l’action. Le tour est force est donc de garder le lecteur captif, ce que réussit le prolifique auteur, notamment grâce à la présence des personnages d’Inès et du frère de Mia.

Ce n’est pas mon préféré de Patrick Isabelle (on est ici dans le plus léger et je le trouve plus percutant quand les univers sont sombres), mais pour un lecteur à la recherche d’un récit du quotidien auquel il peut s’identifier et qui peut le divertir, c’est un chouette livre.  

Merci aux éditions Foulire pour le roman et à Pierre-Alexnadre Bonin pour sa révision du billet!