L’été d’Andie est parfaitement planifié : alors que son père, représentant au congrès, travaillera de nouveau comme un fou, elle fera un stage la menant vers ses études de médecine à John-Hopkin. Mais quand un scandale éclabousse son paternel, politicien d’envergure, Andie voit tous ses plans tomber à l’eau. D’abord son père revient à la maison et essaie tant bien que mal de rétablir une conversation avec elle, puis son stage est annulé (l’homme ayant soutenu sa candidature s’étant rétracté) et Andie doit se trouver une occupation. Si près de l’été, tous les emplois intéressants sont pris, c’est ainsi qu’elle se retrouve à… promener des chiens. Mais cet été en compagnie de sa bande d’amis et des compagnons canins pourrait bien se révéler plus formateur que prévu. Surtout quand elle rencontre Clark…
Mes meilleures vacances ratées est la parfaite lecture estivale, alors que Morgan Matson allie amitié, famille, humour et amour dans un roman qui divertit tout en abordant plusieurs thèmes liés à l’apprentissage de la vie.
L’été dernier, j’avais découvert la plume de Morgan Matson et ses histoires ensoleillées avec L’été de mes 13 défis. Je savais donc un peu à quoi m’attendre avec ce récit-ci, soit un roman sympathique et léger, parfait pour la plage ou les journées pluvieuses. Et je n’ai pas été déçue.
Non, ce roman ne révolutionne pas le genre (mais est-ce que c’est ce qu’on lui demande?) et les habitués pourraient reconnaitre des schémas typiques, notamment autour des personnages principaux, alors que la fille un peu coincée rencontre le geek-qui-lui-fait-découvrir-la-vie, mais ça reste un récit qui fonctionne bien même s’il aurait gagné à être un peu raccourci… ou l’accent mis ailleurs, par exemple sur la dynamique dans le groupe d’amis, notamment Tori et Bri, deux adolescentes fusionnelles à un moment crucial de leur amitié.
L’originalité vient toutefois de l’insertion de passages du livre de Clark, auteur de fantasy, à l’intérieur du récit. Toute la dimension auteur-inspiration-éditeur offre une mise en abime intéressante et ces passages pourraient donner envie à certains lecteurs de sortir de leur zone de confort pour découvrir ce genre.
Le petit plus ? Ceux qui ont lu le précédent récit de l’auteur reconnaitront le Verger, dans lequel les personnages se retrouvent encore ici à la nuit tombée dans cette petite ville. En fait, Morgan Matson fait un peu avec cette petite ville ce que Susin Nielsen fait avec Vancouver (toutes ses intrigues s’y situent), ce qui est chouette. Toutefois, si les personnages se sont croisés au fil du récit, je ne l’ai pas repéré!
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