La nuit des chats zombies

Cora est dévastée quand elle trouve le cadavre de son chat devant sa porte. Le félin est sa seule source de réconfort depuis que sa mère est morte d’un cancer et l’adolescente ne peut pas croire qu’il est parti. C’est pourquoi elle est remplie d’espoir quand elle le voit rouvrir les yeux et se redresser. Mais son soulagement est de courte durée. Parce que la bête qui est revenue à la vie n’a plus rien de son Grizzly et semble bien décidée à la tuer. Enfermée dans la salle de bain, Cora s’aperçoit bientôt que la plupart des autres chats du village se sont aussi transformés. Elle devra utiliser toute son inventivité pour survivre à cette nuit de vendredi 13 hors de l’ordinaire…

Comme avec Les Moustiques, Jocelyn Boisvert choisit un élément de la vie normale (ici, les chats) et le transforme pour plonger ses personnages dans un univers apocalyptique dans lequel ils doivent trouver une façon de survivre. Rythmé par de nombreux rebondissements, accessible à tous, ce roman peut être conseillé aux lecteurs récalcitrants qui apprécieront son efficacité !

Mon avis

En recherche d’une lecture frissonnante pour ce mois d’Halloween ? La nuit des chats zombies est pour vous, surtout si vous possédez un félin à la maison. Difficile de ne pas relever la tête à plusieurs reprises au cours de la lecture pour surveiller leurs yeux… et leurs griffes.

Jocelyn Boisvert commence par planter un décor tout à fait réel et par s’assurer qu’on s’attache au personnage de Cora, qui a perdu sa mère depuis peu. L’émotion est au rendez-vous dans les premières pages, ce qui peut être surprenant vu le titre, mais tout bascule rapidement… et le sang de ne fait pas attendre. Il y a beaucoup de chats dans le nouveau village de Cora et comme ils sont immortels, ça devient compliqué de survivre, surtout quand ceux qu’on essaie de sauver pensent d’abord qu’on leur fait une blague.

Si la fin est un peu trop rapide (et que la solution est un peu facile), les 84 pages sont passées à toute vitesse grâce aux nombreux rebondissements et aux différentes situations dans lesquelles se retrouve Cora, ce qui lui demande de faire preuve d’ingéniosité. On d’ailleurs attrape au passage quelques idées essentielles (comme l’utilisation du coupe-bordure ou de la piscine) au cas où cette idée complètement démentielle deviendrait réalité…  

Ce billet parait dans le cadre de la rubrique « mercredis réservés » (mais une journée plus tôt). Soulières éditeur a commandité cette critique tout en laissant son contenu complètement libre. Les avis de Sophielit.ca sont toujours personnels et une bonne critique ne peut s’acheter!