Je ne voulais pas vous faire pleurer

 
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Sophie n'a pas vraiment aimé ce livre

Julie-Anne ne va pas bien et sa sœur fait des pressions pour qu’elle soit hospitalisée. Alors que son poids descend de plus en plus, l’anorexie l’aveugle et l’empêche de voir le danger. Mais dans l’institut qui l’accueille, Julie-Anne ne va pas mieux. « Il n'y a rien de pire que d'aller mal dans un environnement positif. On se sent encore plus mal, encore moins à sa place. » Isolée, forcée de se reposer, de côtoyer d’autres adolescents qui ont chacun leurs problèmes, elle doit donner un sens à l’expérience, à sa vie, trouver la volonté de reprendre ces sept kilos qui lui permettront de revoir ses amies, sa famille. Mais sept kilos, c’est une montagne…

Charlotte Monnier aborde le thème de l’anorexie de l’intérieur avec ce récit qui fait entrer le lecteur dans la réalité d’une thérapie. Pour les lecteurs intermédiaires.

Mon avis

« Je lui ai fait la liste de toutes les questions qui me bouchaient la vue et l'horizon : quand est-ce que j'allais enfin pouvoir retrouver ma famille ? Est-ce que j'allais pouvoir les revoir un jour ? Comment est-ce que ça allait se passer pour Kévin ? Pourquoi Jill ne progressait pas ? Qu'est-ce ce que je foutais là ? Qu'est ce qu'on voulait de moi ? Qu'est-ce que je faisais mal ? Pourquoi je ne savais pas vivre ? Pourquoi mon coeur était si lourd et mon poids si léger ? Je ne comprenais pas. »

Il y a plusieurs éléments intéressants dans ce récit dont la couverture est interpelante, notamment le ton de Julie-Anne, qui sonne authentique de A à Z, et la relation importante qui se noue entre les jeunes et les éducateurs de l’unité fermée dans laquelle l’adolescente se trouve. Il y a toutefois trop d’éléments seulement survolés ou abandonnés au fil de l’histoire. On effleure l’idée de l’abus, il y a la famille absente (qui est finalement aimante) sans qu’on comprenne pourquoi, la sœur qui insiste pour qu’elle soit hospitalisée, les autres troubles des résidents de l’unité... autant d’éléments qui auraient pu être creusés, mais par moment c’est comme si on ne faisait qu’effleurer l’histoire. D’ailleurs, la finale est sur le même ton, complètement (trop) ouverte. Dommage.  

Merci aux éditions Slalom pour le service de presse !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 5 mars 2020.

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Je ne voulais pas vous faire pleurer
Charlotte Monnier
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