Cheerleaders

Il y a d’abord eu l’accident de voiture qui a tué Colleen et Bethany. Puis Susan et Juliana ont été retrouvées mortes, sauvagement assassinées dans une maison. Finalement, Jen s’est enlevé la vie. Depuis, il n’y a plus de cheerleaders à Sunnybrook.

Quand une enseignante vient voir Monica, petite sœur de Jen, pour lui demander de prendre la parole lors d’une commémoration, l’adolescente refuse. Monica ne veut pas se rappeler, elle veut oublier. Mais un mystérieux appel, des lettres dénichées dans un des tiroirs secrets du bureau de son beau-père et une amie curieuse viennent raviver les souvenirs. Et le besoin de savoir ce qu’il s’est passé. Coute que coute.

S’inspirant de faits réels, Kara Thomas signe un nouveau thriller, parlant d’adolescence et de secret, mais aussi de dépression et de bavures policières. Pour les lecteurs intermédiaires.

Mon avis

Petite ville américaine. Cheerleaders. Meurtres. On pourrait s’attendre à quelque chose d’assez cliché. Et pourtant, si le récit reste classique (ce n’est pas le premier de ce genre et ce ne sera pas le dernier) et inclut quelques stéréotypes, Kara Thomas sort des sentiers battus avec des personnages à la psychologie travaillée qui donnent une certaine profondeur au suspens. Comme dans Little monsters et À la nuit je mens, ses précédents romans, Kara Thomas plonge ici dans la psychologie féminine, mettant les filles et les femmes au cœur de son récit, explorant les liens qui les unissent et leur façon de se révéler, se protéger, se mentir. On suit ainsi Monica dans son enquête au présent et sa nouvelle amie, mais d’astucieux retours en arrière nous permettent aussi de découvrir les derniers jours de Jen et les liens qui l’unissaient aux autres. C’est efficace dans le traitement, addictif dans le rendu. Si vous avez aimé ces précédents romans, vous ne serez pas déçus.  

Merci aux éditions Castelmore pour le roman !