Les nouveaux mystères à l'école

Des élèves qui refusent de quitter l’école à la fin des cours. Un casier assez profond qu’un trou sans fond… et aux pouvoirs insoupçonnés. Un menu de cafétéria qui surprend. Un accident qui pourrait bien avoir été provoqué. Un adolescent qui s’inspire de l’Histoire pour donner une leçon à ses intimidateurs. La troisième loi des robots qui change tout. Un deuil qui laisse un grand sentiment de culpabilisation. Un soir de première théâtrale des plus inattendu pour un élève très timide. Une succession de concierges suspecte dans une école. Un cadeau providentiel qui permet à un adolescent de faire les premiers pas. Un graffiteur qui ne s’en tire pas à si bon compte. Un auteur en visite dans une classe… silencieuse. Une école de rang qui est le théâtre d’un duel de cœur. Un bibliothécaire à la recherche d’un grand lecteur.

Les nouveaux mystères à l’école, ce sont 14 nouvelles qui offrent tous un suspens tournant autour de l’école, mais prenant des directions fort différentes selon les thèmes abordés et le style choisi par l’autrice ou l’auteur. Pour tous les lecteurs.

L’avis de Sophie

Après un premier recueil fort bien reçu, Mystères à l’école, Richard Migneault reprend du service, s’entourant ici de 13 nouveaux auteurs (il signe lui-même une des nouvelles) pour cette deuxième cuvée qui m’a semblé être de façon générale plus forte, mais dont les finales n’ont pas toutes été à la hauteur de mes attentes.

De nouveau, la lecture du recueil est une balade entre les genres littéraires et les styles de chacun, avec des histoires tantôt plus poétiques (les plumes de Marie-Andrée Arsenault et Jennifer Tremblay, entre autres), tantôt plus humoristiques (les histoires de Jocelyn Boisvert, Élise Rivard et Nadine Descheneaux), tantôt plus sombres (avec le récit de Sophie-Luce Morin) ou plus imaginaire (alors qu’on touche au fantastique et à la science-fiction avec les nouvelles de Maryse Pagé, Pierre Labrie et Elaine Turgeon).

Alors que le premier recueil zigzaguait davantage entre les niveaux de lecture, celui-ci semble viser les lecteurs du début du secondaire, avec une majorité de récits qui s’y déroulent. Si les histoires sont courtes et efficaces, elles laissent tout de même découvrir le style de chaque auteur (la touche science-fiction paranormale de Simon Lafrance qu’on retrouve aussi dans sa série Prochain arrêt, par exemple, l’esprit positif et les solutions créatives de Priska Poirier qui rappelle l’ambiance de sa série Les éternels, ou encore le penchant très littéraire de Catherine Trudeau, à l’image de son roman graphique Bérénice).

En bref ? Un autre recueil à lire en morceaux, dans l’ordre ou le désordre, pour retrouver nos auteurs préférés ou en rencontrer d’autres !  

Merci aux éditions Druide pour le service de presse !