Brûlé tome 1 – Premier degré

Sam a toujours rêvé d’être pompier. Sauf que l’adolescent de cinquième secondaire sait que c’est aussi la hantise de sa mère. En effet, le père de Sam, qui était lui-même pompier, est décédé dans un incendie et la femme refuse de perdre son fils de la même manière. Mais il a beau tenter de se résigner à choisir une autre voie, Sam en revient toujours au feu. Et quand un début d’incendie se produit lors d’un party et qu’il joue les héros en l’éteignant, il prend conscience que c’est sa destinée. Il se dit donc qu’il peut passer les épreuves de sélection d’abord, et, s’il est accepté, trouver un moyen de l’annoncer à sa mère. Sauf que Sam se rendra bientôt compte que le nom de son père est associé à un drame et que certaines personnes ne souhaitent pas le voir suivre ses traces. Heureusement que son beau-père est là pour l’aider…

Après nous avons plongé dans l’univers des hackers avec la série du même nom, Isabelle Roy s’intéresse au monde des pompiers et, pour ce faire, a concocté une intrigue qui mêle psychologie, amour et suspens. Pour tous les lecteurs.

L’avis de Sophie

J’étais restée sur une excellente impression d’Isabelle Roy, elle qui a écrit la série Hackers, super accrocheuse et toujours super bien accueillie dans les classes que je visite. Le résumé de Brulé me semblait aussi prometteur, mais cette fois la magie n’a pas fonctionné.

Pourtant la structure narrative est efficace, le suspens autour de la mort du père de Sam donne un souffle au récit, on sent qu’il y a des secrets qui se dévoileront au fil des pages et des tomes et le personnage de Sam possède plusieurs facettes attrayantes. Toutefois, ce n’est pas fluide, les personnages sont caricaturaux et, à part Sam, ils ne semblent pas avoir de vie en eux-mêmes : ils servent le récit et ne sont souvent définis que par leur utilité dans l’histoire, comme la mère de Sam dont la partition est trop mince pour qu’on y croie vraiment. La fin est par ailleurs prévisible (et c’est si gros qu’il est impossible que les enquêteurs n’aient rien trouvé après la mort du père de Sam) et il y a des répétitions dans le texte qui auraient dû être éliminées. J’ai donc eu l’impression de lire un récit avec plein de potentiel… mais qui aurait mérité d’être davantage peaufiné pour ajouter des nuances et ainsi gagner en crédibilité.  

Merci aux éditions Hurtubise pour le service de presse !