Tommy souffre de la comparaison avec son grand frère qui était un élève modèle et étudie maintenant au MIT, une prestigieuse université des États-Unis. Tommy, lui, n’est intéressé que par une chose : le poker. D’ailleurs, tant sur internet qu’avec ses collègues de classe, il a beaucoup de chance. Cependant, quand il commence à croire que c’est un talent plus que du hasard et qu’il joue des gros montants afin d’offrir du luxe à la fille qu’il convoite, il entre sur un terrain glissant et risque de s’y embourber…
Monique Polak entraine ici son lecteur dans une chute vers la dépendance reliée au jeu avec un récit raconté à la première personne du singulier. Elle y aborde les thèmes de la comparaison familiale, du désir de plaire et de la dépendance dans un court roman accessible à tous les niveaux de lecteurs.
Mon avis
La dépendance au jeu est un thème peu abordé dans la littérature jeunesse, mais pourtant très pertinent puisque cette problématique touche plusieurs personnes. Mon avis est cependant partagé, peut-être parce que j’avais de grandes attentes suite à la lecture de
Poupée que j’avais bien appréciée.
Dans
Pris au jeu, j’ai aimé la montée dramatique et l’enlisevement de Tommy. Toutefois, j’avais l’impression que le tout était un peu démagogique et j’ai eu de la difficulté à entrer dans le récit, comme si la magie ne se créait pas et que je restais en surface de l’histoire racontée. Par exemple, alors que Tommy est complètement désintéressé de l’école, il accroche tout à coup à un poème présenté dans son cours de français et semble s’y retrouver. J’ai beaucoup aimé l’idée, mais elle m’a semblé trop peu exploitée.
Connaissez-vous d’autres livres jeunesse qui traitent de la dépendance au jeu?
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par deux autres livres de la série Parkour :
Poupée et
Klepto.
Merci aux Éditions de la Courte Échelle pour le roman!
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