Ondes virales

Le narrateur est en classe à distance suite à l’éclosion d’un virus suspect qui attaque les adolescents de son école et les plonge dans le coma. Durant un cours de chimie, il voit une de ses amies lancer un message à l’aide, mais ce message disparait instantanément et est suivi par un comportement étrange de la part de l’amie en question. Enregistrant la séquence de cours suivante, le narrateur s’apercevra que d’autres élèves semblent disparaitre pour être remplacés par des versions différentes d’eux-mêmes. Et quand il poussera un peu son enquête, des formes apparaissant sur son écran lui feront perdre conscience. À son réveil, enfermé dans un lieu qu’il ne connait pas, le narrateur comprend qu’il s’est mis les pieds dans quelque chose de bien plus intense que ce qu’il pensait. Et si tout cela avait un lien avec l’étrange maladie qui afflige les ados de sa ville ?

Paru dans la collection Sphinx, Ondes virales est entièrement écrit au tu et offre une expérience immersive à son lecteur, cette fois dans une intrigue où se côtoient sciences et action. Il s’adresse aux lecteurs intermédiaires.

L’avis de Sophie

Encore une fois, la collection Sphinx offre un récit qui table sur l’action. Après une mise en situation rapide, mais efficace (impossible de ne pas faire le lien avec le confinement qu’on vient de vivre), le narrateur est plongé dans une suite de péripéties haletantes alors que le lecteur parcourt les chapitres au rythme de sa résolution des énigmes. Oui, c’est gros, immense par moment, mais c’est un peu la prémisse de départ dans ce type de roman : on accepte qu’on fera face à une intrigue à multiples ramifications, avec des méchants qui utilisent des technologies impressionnantes pour mettre en oeuvre des plans machiavéliques. Autant je reproche parfois cette situation quand un récit se veut plus réaliste, autant ici on est dans un style qui peut rappeler Cherub et c’est donc acquis au départ. Bref, c’est un livre de la collection Sphinx que je recommanderai !  

Merci aux éditions Héritage Jeunesse pour le service de presse !