Détox

 
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Depuis la mort de sa mère, Anaïs ne parvient pas à remonter la pente. Et le séjour dans un tout inclus que lui propose sa meilleure amie ne lui semble pas prometteur, mais comme c’est un premier contrat de photographies de type publicitaire, elle ne peut pas refuser, elle qui souhaite gagner sa vie avec son art. C’est ainsi qu’elle part pour le sud, dans cet endroit que des amis ont recréé sur un vieux complexe abandonné et qui propose à ses visiteurs de participer à un rituel de purification censé les aider à surmonter les obstacles de leur quotidien. Bien que touchée par le regard profondément humain du chamane, Anaïs résiste et préfère rester en retrait du rituel. Ce qui lui sauve la vie… du moins au départ.

Avec Détox, Véronique Drouin propose une intrigue sombre qui explore les croyances humaines. Après un début un peu plus lent au-dessus duquel vogue une ambiance inquiétante, l’aventure déboule avec de nombreux rebondissements et des scènes intenses, glauques. Pour les lecteurs avertis !

L’avis de Sophie

Véronique Drouin est une autrice prolifique qui aime beaucoup explorer les différentes nuances de la peur et de l’étrange dans ses ouvrages. Ici, Détox est davantage dans la lignée de Rivière-au-cerf-blanc que de C.R.A.A.V., soit une histoire sombre, intense, qui joue sur la violence physique, oui, mais qui joue aussi beaucoup avec la psychologie, qui entraine ses personnages dans une spirale qui mène tout droit à la folie.

Le départ est plus flou, on essaie de se repérer entre deux univers présentés (et qui ne semblent pas avoir de lien, mais soyez attentifs) et Anaïs est difficile à cerner, engluée dans le deuil de sa mère. L’arrivée à l’hôtel est aussi étrange alors que les photos qui ponctuent le livre ne concordent pas avec les descriptions. Mais il faut avoir confiance en l’autrice, qui aime bien laisser planer le mystère sur ce qu’elle installe avant d’en mettre plein la vue… ce qui arrive encore une fois.

Comme dans Rivière-au-cerf-blanc, elle utilise la nature, ici en adéquation avec le chamanisme, pour susciter la peur, d’abord avec un arbre supportant un carillon morbide constitué de centaines de petits os, puis avec cette idée de la « montagne » qui exige quelque chose. Les scènes deviennent intenses, les descriptions, précises (cadavres et vers blancs au programme), et l’esprit des personnages (tout comme celui du lecteur !) perd pied. La fin est aussi ouverte, dérangeante, mais tout à fait cohérente avec ce qui a précédé. Bref, c’est pour les amateurs d’horreur étrange !  

Merci à Québec Amérique pour le service de presse !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 15 octobre 2021.

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