Attention, ce livre fait partie du cycle des « Labyrinthe ». Il peut se lire indépendamment, mais il gagne à être lu dans la suite pour qu’on saisisse toutes les références !
Faisant partie des « Têtes de Dieu », Alexandra est protégée du peuple et joue avec la technologie pour maintenant l’illusion qui la tient loin des esclaves.
Minho est un des membres des Orphelins, gardes qui protègent la forteresse et les survivants de la Braise qu’elle abrite sans montrer d’émotions, sans presque en ressentir.
Isaac profite d’une journée de congé pour aller sauter des falaises, mais un bateau en approche change son avenir. Kidnappé, il part vers une destination inconnue.
Trois destins, trois adolescents descendants des survivants, trois fils qui se croiseront… mais nul ne sait quand et où.
Démarrant un nouveau cycle qui se déroule trois quarts de siècle après le précédent, James Dashner propose un univers postapocalyptique et beaucoup d’action dans ce livre qui se distingue par le flou dans lequel il tient ses lecteur.trice.s. Pour ceux qui n’ont pas peur de naviguer à l’aveugle !
Créant un tout nouvel univers tout en faisant de nombreuses références aux héros de son premier cycle, James Dashner est parvenu à se réinventer avec ce livre qui commence lentement et qui laisse les lecteur.trice.s à eux.elles-mêmes face à une intrigue alambiquée qui se dévoile en trois narrations. Néanmoins, si on s’accroche on peut voir des éléments de réponse se profiler et la révélation finale balaie la plupart des doutes : oh oui, je lirai la suite !
Est-ce parfait ? Non, bien sûr. Les amateurs de la première série seront déçus de devoir faire le deuil de leur héros. Ceux qui n’aiment pas les récits qui naviguent dans le mystère rongeront leur frein tout au long du roman parce que les points de repère sont très peu nombreux (mais si vous avez lu le hors série Le livre de Newt avant, vous serez plus outillé.e.s). Pourtant, il y a quelque chose d’efficace dans ce récit, d’attrayant à la fois chez les personnages, le trio principal est bien dosé, et dans l’univers présenté.
Ma lecture du premier tome du Labyrinthe remonte à beaucoup trop longtemps pour que je puisse m’en souvenir réellement, mais je me rappelle du sentiment d’efficacité que j’avais ressenti, de l’impression d’originalité aussi. Ici, on sent que l’auteur cherche à se réinventer et les rouages sont parfois apparents alors qu’on voit que la mise en place de cet univers est complexe, mais il n’empêche qu’il sait comment placer les bases d’une histoire et accrocher ses lecteurs. À suivre !
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