Quand Nicolas arrive enfin pour passer l’été dans sa ville, Yaomie est toute contente de le retrouver. Mais les mauvaises nouvelles pleuvent. D’abord, la grand-mère de Nicolas va déménager, c’est donc leur dernier été ensemble. Puis, une maison a été construite sur le terrain vague où ils allaient toujours jouer. Les nouveaux voisins sont d’ailleurs intrigants et leur demeure semble bizarrement attirer les corneilles… Prétextant vouloir les aider à ouvrir leurs boites, Nicolas et Yaomie enquêtent dans leur sous-sol et ce qu’ils trouvent ne les rassure pas du tout. Qui sont ces gens ?
Publié dans la collection Zèbre, Les corneilles de Diablevert est un court roman qui joue avec le mystère et la notion de fantastique, Yaomie et Nicolas faisant une suite d’hypothèses quant à la présence, de plus en plus envahissante des corneilles. Pour tous les lecteur.trice.s.
Je suis toujours fébrile lorsque j'ouvre un nouveau Zèbre, ayant hâte de découvrir les jeux graphiques et petites illustrations, marques de commerce de la collection, et aussi curieuse de voir à qui l’histoire s’adresse. En effet, si on annonce un public visé de 10 à 14 ans, certains titres parlent plus que d’autres aux plus âgé.e.s. Dans ce cas-ci, je dirais qu’on est davantage fin primaire.
Pour le ton général et la psychologie des personnages (dont on salue la diversité, par ailleurs, Nicolas étant métisse et Yaomie de descendance chinoise), pour la finale aussi, alors qu’on reste vraiment dans la notion de fantastique pur (ceux qui veulent des réponses à tout prix, passer votre chemin). Ça me rappelle en quelque sorte, mais en version plus accessible, l’ambiance de Ash house : on joue avec le surnaturel et avec la peur, mais sans y plonger vraiment. Si l’histoire m’a donc un peu laissée sur ma faim, j’ai apprécié la mise en scène de ce récit avec des pages noires pour les moments plus intenses et les extraits de journaux qui viennent dynamiser la lecture.
À noter, le roman, bien qu’accessible aux plus jeunes, est parsemé de références qui bonifient l’expérience de lecture. Par exemple, on parle des Chroniques de Narnia et de Zelda, mais aussi de guerre froide (point qui pourrait donc faire l’objet d’une explication en classe) !
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