Dylan pensait séduire Beth en lui offrant une chandelle tibétaine… pas détruire sa vie. Parce que quand la maison prend feu juste après qu’il ait jeté la chandelle fraichement éteinte dans la poubelle remplie de papiers, il n’a aucun doute sur sa culpabilité. Et il voit celle-ci enfler lorsqu’il apprend que la famille de Beth, bien que vivant dans une mini Maison-Blanche, n’a pas d’argent (et ne possédait aucune assurance), si bien que la fille de ses rêves doit maintenant habiter dans une tour loin du quartier et changera d’école.
La seule option ? Trouver beaucoup d’argent rapidement. Et rien de tel que de braquer une banque pour y arriver. Un programme vite acheté sur le darknet et mis sur une clé USB lui promet une mission facile. Il faut simplement s’approcher suffisamment de l’arrière de guichets… mais si c’était si aisé, ça se saurait ! Et quand un malentendu amène Dylan à devenir employé de la banque qu’il voulait braquer, il comprend qu’il n’est pas au bout de ses peines…
Entre humour et comédie romantique, ce roman offre une foule de rebondissements et de scènes qui pourraient très bien se retrouver dans un film. Pour un lectorat intermédiaire.
Alors, disons-le tout de suite : c’est franchement drôle. J’ai vraiment éclaté de rire à plusieurs reprises, devant les maladresses de Dylan, les situations inextricables dans lesquelles il se retrouvent, devant le ridicule de plusieurs scènes. C’est clairement un roman qui pourrait facilement devenir un film pour ados grand public, bref, très accrocheur, avec un rythme soutenu, et qui plaira aussi à ceux qui ont été fan de Journal d’un dégonflé (et autres dérivés) et cherchent du plus costaud.
Là où j’ai décroché, c’est qu’on dirait que le livre a été écrit il y a une dizaine d’années (alors que non, l’intrigue est située maintenant, téléphones intelligents à l’appui) : les références culturelles sont un peu datées (oui, Emma Stone est fabuleuse, mais est-ce vraiment une référence pour les 13-15 ans ?) et les personnages s’échangent des messages sur… Facebook. Ce sont de petits détails, mais ça fait très « adulte » et ça enlève une couche de crédibilité à l’ensemble de l’histoire. C’est ce qui fait que j’en suis ressortie sans l’envie franche de le raconter à tout le monde. Dommage. Parce qu’il y a là quelques scènes vraiment épiques, je vous le promets !
Psssst ! J'ai vraiment une préférence pour la couverture anglaise. Ici, l'accroche est drôle avec ce titre à rallonge, mais c'est moins parlant !
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