Comme son ancienne chambre doit être transformée en établi, le narrateur vient y chercher ses boites de souvenirs. C’est l’occasion de revoir les objets du passé… et les réminescences associés. Après tout, un premier amour ne s’oublie jamais…
Avec ce recueil de poésie qui propose de retrouver le narrateur de Souffler dans la cassette des années plus tard, Jonathan Bécotte explore les thèmes des amours d’enfance, de l’évolution personnelle et de la nostalgie dans une histoire qui touchera davantage un public plus âgé.
J’aime beaucoup Jonathan Bécotte. L’homme derrière les textes et sa sensibilité, en toute honnêteté, mais aussi son écriture, remplie de lui, de son intériorité et de vulnérabilité. Je doute toutefois du public de ce texte, comme j’ai douté de celui de Souffler dans la cassette.
Cette histoire truffée de souvenirs d’enfance à saveur d’amour oublié résonnera peut-être plus chez les adultes que chez les ados même si on peut imaginer que chacun conserve un rapport particulier à son enfance ainsi qu’aux prémisses des sentiments, ces premières amours fragiles, découvertes dans Souffler dans la cassette, et revisitées ici dans une poésie qui est plus affirmée et assumée.
Parfois la plume de l’auteur rappelle celle de ses débuts, avec des poèmes qui ressemblent à une histoire racontée de son enfance, mais parfois aussi les images se font plus hermétiques de premier abord, mais aussi plus percutantes.
En bref ? Un récit qui montre bien l’évolution de Jonathan Bécotte tout en étant une suite logique de son œuvre si personnelle.
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