Terminus

Arthur Locke est heureux : en plus d’avoir la chance de visiter Terminus, première ville au monde gouvernée par LUCIA, une intelligence artificielle, il a pu décrocher une entrevue avec Joséphine Webb, idéatrice du projet. Toutefois, son voyage à Terminus pourrait lui révéler quelques surprises pour le moins inattendues… et le marquer à vie.

Paru dans la collection Oser lire, qui propose des histoires courtes, aérées et écrites dans une langue accessible pour un lectorat de langue seconde, Terminus est un récit de science-fiction qui aborde les thèmes de l’intelligence artificielle, du libre arbitre et de la manipulation dans une intrigue brève, mais qui offre plusieurs rebondissements.

L’avis de Sophie

Je dois vous avouer que, comme je râle parfois contre le format de la collection Oser lire (avec une version plus simple écourtée et une version un peu plus complexe et complète), j’ai cette fois pris la liberté de ne lire que la version « longue » de ce récit… longue étant un bien grand mot puisqu’on est ici dans une histoire très brève qui adopte presque la forme d’une nouvelle malgré sa division en chapitres.

J’avais hâte de voir où irait Pierre-Yves Villeneuve avec cette histoire, lui qui signe les textes de SF de la rubrique La Puce du magazine Curium, se projetant toujours dans des univers futuristes captivants, mais qui n’a fait paraitre à ce jour comme roman que la série Gamer (qui compte quand même un nombre impressionnant de tomes de qualité, je le reconnais). J’avais donc des attentes et… je n’ai pas été déçue.

Si on sent que LUCIA offre un monde très riche qu’on aurait pu explorer vraiment davantage et que l’action est parfois rapide, pressée, étant donné le format à respecter, l’intrigue est tout de suite captivante alors que les évènements s’enchainent avec rythme pour nous mener à la finale, une fin qui ne confondra sans doute pas les habitués du genre, mais qui pourrait en surprendre plusieurs. Terminus devient donc mon Oser lire préféré même si le récit peut être un peu plus ardu pour un lectorat de langue seconde vu les quelques termes de science-fiction qu’il contient.  

Merci à Bayard Canada pour le service de presse !