Cartel sous enquête

Étudiante en technique policière, Marilou fait un stage dans un commissariat quand sa connaissance de l’espagnol lui permet de jouer les traductrices lors d’un interrogatoire. La jeune adulte a beau ne pas être formée et faire preuve d’encore un peu de naïveté, elle comprend rapidement que l’homme qui se trouve devant elle est terrorisé par le cartel pour lequel il travaille et qu’il y a moyen de le retourner si on retrouve le bébé qu’il a perdu alors qu’il tentait de traverser du Mexique aux États-Unis. Même si cela implique de partir au Mexique sous une couverture et se frotter à une organisation qui n’a pas l’habitude de laisser de chance à celles et ceux qui s’attaquent à elle…

Publié dans la collection Atout à destination d’un public assez jeune, Cartel sous enquête propose un récit vitaminé qui entraine son lectorat dans les rouages d’une organisation criminelle mexicaine à la suite d’une héroïne qui n’a pas froid aux yeux. Pour tous et toutes.

L’avis de Sophie

Disons-le d’entrée de jeu : si c’est classé 14 ans et + sur le site des libraires, pour moi c’est un roman à destiner davantage à des élèves du primaire. Même si les personnages sont adultes et qu’il est question d’un cartel mexicain, donc de violence (mais ça reste assez soft somme toute), il y a ici des facilités et des revirements de situation (sans parler de la fin) qui laisseront sur leur faim les plus aguerri.e.s tout en fascinant les plus jeunes. Ainsi, une fois qu’on oublie les invraisemblances qui permettent à Marilou de participer activement à une enquête, on peut apprécier le contexte culturel de l’histoire, ce qui est la force de tous les romans d’Élizabeth Turgeon. À travers ses récits accrocheurs, l’autrice québécoise parle en effet d’enjeux mondiaux d’actualité (cette fois, les dangers des cartels au Mexique et le traitement des migrants aux États-Unis), permettant à son lectorat de se conscientiser, mais aussi de voyager grâce aux descriptions riches des paysages et aux petits détails sur la vie des gens d’ailleurs glissés au fil des pages.  

Merci à Hurtubise pour le service de presse !