Noé étouffe. Panique. Les autres ne se rendent-ils et elles donc pas que la planète va vraiment mal ? Comment peut-on continuer à vivre normalement ? Pire, comment ses parents peuvent-ils vouloir faire encore un enfant, ajouter un humain de plus au poids planétaire ?!
Alors que rien ne va plus, sa meilleure amie Rachel tente d’aider Noé en lui proposant de tenir un carnet de bonnes nouvelles. Passer d’une liste du négatif à un inventaire positif ne sera pas chose aisée. Mais, qui, sait, il y a peut-être plus de raisons d’espérer que ce que l’adolescent pouvait penser…
Publié dans la collection La brève de Magnard édition, qui se compose de courts récits accessibles, 113 raisons d’espérer s’ancre dans l’actualité en parlant d’écoanxiété tout en faisant le pari de l’angle positif. Pour tous et toutes.
Marie Colot est reconnue pour ses personnages tout en nuances qui respirent le respect qu’elle a pour les adolescent.e.s, sa fine plume et l’authenticité qui se dégage de ses récits. 113 raisons d’espérer ne fait pas exception.
Le format court, déjà exploré par l’autrice dans d’autres publications, notamment chez Alice éditions, demande d’aller droit au but et c’est le cas ici, alors qu’on rencontre Noé en pleine crise de panique, incapable d’entrer avec sa mère dans le supermarché. Cela met la table, on comprend tout de suite l’ampleur de la situation et la difficulté à « renverser » l’état d’esprit. Le plan du carnet est toutefois brillant et, au fil des découvertes qu’y note Noé, les lecteur.rice.s peuvent aussi retrouver un peu d’espoir… ainsi que de s’offrir des techniques efficaces pour calmer leur propre anxiété. Le flux d’informations constant peut en effet rendre fou et avoir deux ou trois trucs dans sa besace en cas de crise de panique peut être utile.
En bref ? Un roman court, d’actualité, positif et à partager sans modération !
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