Uglies, c'est un monde où règne le culte de la beauté. D'abord « uglies », les enfants sont élevés dans un cadre rigide dans le but de devenir un jour « Pretty », c'est-à -dire transformés pour devenir un canon de beauté... et un être sans désirs réels, sans pensées à soi, sans personnalité. En fait, l'auteur dresse le portrait d'un monde totalitaire où les foules sont maintenues grâce à ce culte de la beauté où l'opération qui permet à cette beauté d'éclore est aussi le moment où les médecins trafiquent le cerveau pour le rendre plus manipulable. Quel est le problème si tous sont heureux?
Certaines personnes voient pourtant un problème dans cette société où, si tout le monde est heureux, le bonheur est pourtant une illusion. Et c'est ce petit groupe de rebelles qui ouvrira l'esprit de Tally, la protagoniste de l'histoire qui n'a pourtant rien du personnage principal traditionnel. En effet, elle n'est pas « l'élue », rien en elle n'est différent des autres et elle n'a pas de soupçons sur les véritables raisons de l'opération qui fera d'elle une « Pretty ». Elle attend même cette opération avec impatience. Une antihéros donc, qui s'ouvrira tranquillement les yeux sur le monde dans lequel elle vit au contact des rebelles.
Mon avis
Une science-fiction différente, qui s'adresse peut-être plus aux filles, et une belle critique de la société de consommation actuelle au passage. L'écriture est facile à aborder et je me suis laissée prendre facilement, mais je ne suis pas non plus une grande admiratrice de la science-fiction et je dois avouer avoir abandonné la série en chemin au détour d'une longueur dans le récit qui, peu fréquentes, font parfois décrocher tout de même.
Si vous avez aimé le thème de la beauté dans cette série, vous pourriez être tenté par la pièce
La machine à beauté.Â
J'ai lu la série (sauf le tome 5) et je l'ai trouvée vraiment excellente. Les idées sont surprenantes. Par contre je le conseille plutôt filles même s'il plaira sûrement à certains garçons. Ce roman est hors norme...